Sandra Canivet Da Costa – Née à Paris en 1979, mes parents portugais m’ont toujours enseignée que le Portugal était un grand pays mais qui traversait une mauvaise passe. Enfant passionnée d’histoire, je tentais de lire en langue portugaise des livres pour enfants racontant le passé glorieux de ce tout petit pays qui a vu naître mes parents. Mais mon portugais n’était pas excellent et loin d’être littéraire !
Diplômée d’une Grande École de Commerce et chef d’entreprise dans le bâtiment, rien ne me prédestinait à écrire. Mais en 2016, lors de la victoire des Portugais à l’Euro, j’ai senti poindre chez mes enfants une petite lueur de fierté. Leur père est français, un vrai ch’ti de ch’nord et jamais, avant cet événement, ils n’avaient pris tous les deux conscience de leur double nationalité. Lors de vacances à Lisbonne, le plus petit âgé de 6 ans me demande avec ses mots d’enfants : pourquoi un pays qui a plus d’églises et de bibliothèques en or que la France n’est-il pas plus riche que la France ?
À l’époque nous avions l’habitude de lire ensemble, avant le coucher, des romans et des livres éducatifs. Aussi ai-je entrepris de chercher un livre simple à lire sur l’histoire du Portugal en français. Mais tous étaient trop gros (de 200 à 400 pages), sans images ou dessins. Les seuls adaptés à leur âge étaient en langue portugaise. Mais je devais traduire et ils s’ennuyaient.
J’ai alors pensé à tous les parents, grands-parents dans mon cas. Mais aussi aux enfants qui d’eux-mêmes souhaiteraient s’informer sur l’histoire de l’un de leur pays d’origine sans en parler la langue. Avec Joao Serrano, un jeune dessinateur portugais à la carrière prometteuse, nous nous sommes alors lancés dans l’aventure de « L’extraordinaire Histoire du Portugal ».
Texte © Babelio
Sandra Canivet Da Costa – Née à Paris en 1979, mes parents portugais m’ont toujours enseignée que le Portugal était un grand pays mais qui traversait une mauvaise passe. Enfant passionnée d’histoire, je tentais de lire en langue portugaise des livres pour enfants racontant le passé glorieux de ce tout petit pays qui a vu naître mes parents. Mais mon portugais n’était pas excellent et loin d’être littéraire !
Diplômée d’une Grande École de Commerce et chef d’entreprise dans le bâtiment, rien ne me prédestinait à écrire. Mais en 2016, lors de la victoire des Portugais à l’Euro, j’ai senti poindre chez mes enfants une petite lueur de fierté. Leur père est français, un vrai ch’ti de ch’nord et jamais, avant cet événement, ils n’avaient pris tous les deux conscience de leur double nationalité. Lors de vacances à Lisbonne, le plus petit âgé de 6 ans me demande avec ses mots d’enfants : pourquoi un pays qui a plus d’églises et de bibliothèques en or que la France n’est-il pas plus riche que la France ?
À l’époque nous avions l’habitude de lire ensemble, avant le coucher, des romans et des livres éducatifs. Aussi ai-je entrepris de chercher un livre simple à lire sur l’histoire du Portugal en français. Mais tous étaient trop gros (de 200 à 400 pages), sans images ou dessins. Les seuls adaptés à leur âge étaient en langue portugaise. Mais je devais traduire et ils s’ennuyaient.
J’ai alors pensé à tous les parents, grands-parents dans mon cas. Mais aussi aux enfants qui d’eux-mêmes souhaiteraient s’informer sur l’histoire de l’un de leur pays d’origine sans en parler la langue. Avec Joao Serrano, un jeune dessinateur portugais à la carrière prometteuse, nous nous sommes alors lancés dans l’aventure de « L’extraordinaire Histoire du Portugal ».
Texte © Babelio