Éric Losfeld est un éditeur, également écrivain sous le pseudonyme anagramme de Dellfos. Il est auteur des romans érotiques sous le pseudonyme de Comte d'Irancy. Éric Losfeld est le créateur à Paris d'au moins trois maisons d'éditions : en 1951, voient le jour les éditions "Arcanes" (en référence à Arcane 17, d'André Breton) puis, en 1955, les éditions "Le Terrain Vague", qui est aussi le nom de sa librairie. Par la suite, Losfeld développa aussi la marque "Éric Losfeld éditeur".
Durant cette période, il publiera, souvent sans nom d'éditeur, des textes considérés par les juges comme "obscènes". Assigné en justice de nombreuses fois, il est, avec Jean-Jacques Pauvert, l'un des éditeurs français de l'après-guerre qui tenta de sortir l'érotisme de son carcan juridique restrictif. Losfeld a publié sans doute près d'un millier d'ouvrages. Il a réédité le marquis de Sade, Sacher Masoch et publié de nombreux ouvrages surréalistes ou érotiques, dont ceux d'Emmanuelle Arsan (1967).
Il publia également des albums de bandes dessinées avant-gardistes : en 1965, il ouvre à un public adulte un genre qui s'adressait jusque-là surtout à la jeunesse en éditant notamment Barbarella de Jean-Claude Forest, qui inspira le film homonyme de Roger Vadim. Il a édité plusieurs ouvrages et revues consacrés au cinéma (Positif, Midi-Minuit Fantastique), des manifestes et pamphlets.
Éric Losfeld a écrit son autobiographie, Endetté comme une mule, ou la Passion d'éditer, parue chez Pierre Belfond en 1979, dans laquelle il revient sur ses débuts et, entre autres, ses démêlés avec la justice.
Éric Losfeld est un éditeur, également écrivain sous le pseudonyme anagramme de Dellfos. Il est auteur des romans érotiques sous le pseudonyme de Comte d'Irancy. Éric Losfeld est le créateur à Paris d'au moins trois maisons d'éditions : en 1951, voient le jour les éditions "Arcanes" (en référence à Arcane 17, d'André Breton) puis, en 1955, les éditions "Le Terrain Vague", qui est aussi le nom de sa librairie. Par la suite, Losfeld développa aussi la marque "Éric Losfeld éditeur".
Durant cette période, il publiera, souvent sans nom d'éditeur, des textes considérés par les juges comme "obscènes". Assigné en justice de nombreuses fois, il est, avec Jean-Jacques Pauvert, l'un des éditeurs français de l'après-guerre qui tenta de sortir l'érotisme de son carcan juridique restrictif. Losfeld a publié sans doute près d'un millier d'ouvrages. Il a réédité le marquis de Sade, Sacher Masoch et publié de nombreux ouvrages surréalistes ou érotiques, dont ceux d'Emmanuelle Arsan (1967).
Il publia également des albums de bandes dessinées avant-gardistes : en 1965, il ouvre à un public adulte un genre qui s'adressait jusque-là surtout à la jeunesse en éditant notamment Barbarella de Jean-Claude Forest, qui inspira le film homonyme de Roger Vadim. Il a édité plusieurs ouvrages et revues consacrés au cinéma (Positif, Midi-Minuit Fantastique), des manifestes et pamphlets.
Éric Losfeld a écrit son autobiographie, Endetté comme une mule, ou la Passion d'éditer, parue chez Pierre Belfond en 1979, dans laquelle il revient sur ses débuts et, entre autres, ses démêlés avec la justice.