Léon Poliakov nait en 1910 dans une famille de la bourgeoisie juive russe. Son père Wladimir Poliakov, propriétaire d’une maison d’édition, a nommé son fils en hommage à Léon Tolstoï, mort quelques jours avant sa naissance (Léon Poliakov relate dans son ouvrage autobiographique L'auberge des musiciens sa dette et sa critique à l'égard de Tolstoï). En 1920, la famille émigre en France pour fuir la révolution bolchévique ; le père y fonde une nouvelle maison d’édition qui prospère et crée en 1933 le journal quotidien Pariser Tageblatt (PTB, ultérieurement PTZ, Pariser Tageszeitung) ciblant un public de lecteurs allemands exilés. Le jeune Léon vit ensuite quelques années en Italie et en Allemagne, où il assiste adolescent aux prémices de la montée du nazisme. Il retourne ensuite à Paris où il s'installe définitivement, et fait des études de droit et de lettres.
Texte & photo © wikipédia
Léon Poliakov nait en 1910 dans une famille de la bourgeoisie juive russe. Son père Wladimir Poliakov, propriétaire d’une maison d’édition, a nommé son fils en hommage à Léon Tolstoï, mort quelques jours avant sa naissance (Léon Poliakov relate dans son ouvrage autobiographique L'auberge des musiciens sa dette et sa critique à l'égard de Tolstoï). En 1920, la famille émigre en France pour fuir la révolution bolchévique ; le père y fonde une nouvelle maison d’édition qui prospère et crée en 1933 le journal quotidien Pariser Tageblatt (PTB, ultérieurement PTZ, Pariser Tageszeitung) ciblant un public de lecteurs allemands exilés. Le jeune Léon vit ensuite quelques années en Italie et en Allemagne, où il assiste adolescent aux prémices de la montée du nazisme. Il retourne ensuite à Paris où il s'installe définitivement, et fait des études de droit et de lettres.
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