Pierre Camus devint instituteur puis gérant de coopérative à Blanzy. Il signa la motion Cachin*-Frossard* pour l’adhésion sans réserve à la IIIe Internationale avant le congrès de Tours (décembre 1920). Il remplaça Bras au secrétariat de la Fédération communiste de Saône-et-Loire au cours de l’année 1921. La préfecture signala qu’il était inscrit au Carnet B à l’occasion de son départ de Blanzy le 3 octobre 1923.
À Paris, Pierre Camus fit vraisemblablement quelques études car la police le qualifia d’ancien étudiant en droit sans diplôme. Il était en relation avec Camille Fégy, ancien secrétaire des JC mais s’abstenait de toute action militante publique. En octobre 1924, Camus se fit embaucher en qualité de correcteur à l’imprimerie Alcan Lévy. Il était également, depuis le 27 novembre 1924, gérant d’un journal mensuel humoristique, Les Gueules noires.
Camille Fégy (avec lequel il était apparenté selon la police) le fit entrer à la rédaction de l’Humanité où il fut chargé des informations politiques. Il militait alors à la cellule 122 du 1er rayon de la Région parisienne. Sous le nom de Jean-Claude, Camus rédigea, à partir du 7 octobre 1930, une rubrique intitulée « Pointes rouges », alerte et incisive. « C’était un camarade discret, un peu timide, et que chacun estimait » écrivit A. Wurmser (lettre du 30 novembre 1975).
Le Parti communiste présenta Camus aux élections législatives des 22 et 29 avril 1928 dans la 2e circonscription de Vannes (Morbihan) : 123 voix au premier tour, 45 au second, et à celles de mai 1932 dans la 2e circonscription de Fontenay-le-Comte (Vendée). Il habitait alors dans le XIXe arr. avec son épouse linotypiste à l’Humanité.
Pierre Camus devint instituteur puis gérant de coopérative à Blanzy. Il signa la motion Cachin*-Frossard* pour l’adhésion sans réserve à la IIIe Internationale avant le congrès de Tours (décembre 1920). Il remplaça Bras au secrétariat de la Fédération communiste de Saône-et-Loire au cours de l’année 1921. La préfecture signala qu’il était inscrit au Carnet B à l’occasion de son départ de Blanzy le 3 octobre 1923.
À Paris, Pierre Camus fit vraisemblablement quelques études car la police le qualifia d’ancien étudiant en droit sans diplôme. Il était en relation avec Camille Fégy, ancien secrétaire des JC mais s’abstenait de toute action militante publique. En octobre 1924, Camus se fit embaucher en qualité de correcteur à l’imprimerie Alcan Lévy. Il était également, depuis le 27 novembre 1924, gérant d’un journal mensuel humoristique, Les Gueules noires.
Camille Fégy (avec lequel il était apparenté selon la police) le fit entrer à la rédaction de l’Humanité où il fut chargé des informations politiques. Il militait alors à la cellule 122 du 1er rayon de la Région parisienne. Sous le nom de Jean-Claude, Camus rédigea, à partir du 7 octobre 1930, une rubrique intitulée « Pointes rouges », alerte et incisive. « C’était un camarade discret, un peu timide, et que chacun estimait » écrivit A. Wurmser (lettre du 30 novembre 1975).
Le Parti communiste présenta Camus aux élections législatives des 22 et 29 avril 1928 dans la 2e circonscription de Vannes (Morbihan) : 123 voix au premier tour, 45 au second, et à celles de mai 1932 dans la 2e circonscription de Fontenay-le-Comte (Vendée). Il habitait alors dans le XIXe arr. avec son épouse linotypiste à l’Humanité.