Mory Diané (né en 1957), a illustré Mariam et Hamidou : Un diamant extraordinaire, une BD d’appoint au manuel scolaire de CM1 et CM2, sortie en 1997 avec l’appui de l’ACCT (devenu Organisation Internationale de la Francophonie) ; la seconde a été éditée en 2006, Le téléphone de Siré, qui raconte l’histoire de la perte d’un téléphone par une jeune fille. Cette dernière a été scénarisée par une lycéenne de 16 ans : Siré Komara. Il a également illustré près d’une vingtaine d’albums pour la jeunesse ainsi que des livres scolaires, dans le cadre de son travail à L’Institut National de Recherche Pédagogique (INRAP).
Mory Diané : un des premiers dessinateurs guinéen reconnu. En effet, pendant longtemps, la bande dessinée Guinéenne s’est résumé à son seul nom. Formé à l’institut polytechnique de Kankan, sa ville natale, Mory Diané a d’abord été autodidacte dans le domaine avant de suivre un cours de BD à l’université de Liège, un cours en infographie à Montréal puis un stage sur Adobe illustrator à Tunis. Depuis 2006, il est professeur de dessin à l’INRAP (Institut National de Recherche Pédagogique) et à l’Institut supérieur des Beaux-Arts.
Il est aussi, et surtout, l’un des premiers dessinateurs de bande dessinée du pays dans les années 90, avec quelques œuvres de commande dont les trois titres déjà mentionnés. Ceux-ci avaient été précédés en 1995 par Fatim et Rama, édité dans le cadre d’une campagne de sensibilisation pour la scolarisation des filles soutenue par la coopération américaine (USAID). Mory Diané a également travaillé sur des projets d’aide au développement, comme en 1994 avec le projet Éducation en matière de population de l’Unesco qui a donné lieu à deux bandes dessinées de bonne facture : Le destin (sur le contrôle des naissances) et Tentation (sur le Sida). Il a également dessiné pendant trois ans pour le trimestriel École propre, école verte, financé par l’UNICEF. Depuis 2012, il collabore à la revue de BD et d’humour Bingo! et cette même année a illustré Les aventures de Fabou et Sidiki (1er épisode), album de BD scénarisé par Kaman Camara (décédé depuis) et imprimé à compte d’auteur à l’imprimerie de la Mission catholique de Conakry.
Depuis, Mory Diané a travaillé sur d’autres bandes dessinées, toutes de commande. Ce fut le cas de Prince parmi les esclaves, album financé par l’Ambassade des États-Unis en Guinée. L’abum raconte l’histoire d’un jeune capturé en 1788, et rendu esclave pendant près d’un demi-siècle Ibrahima « Prince » de Timbo. Celui-ci retrouvera sa liberté avec toute sa famille, grâce à l’implication du président John Quincy Adams en personne, et son secrétaire d’État Henry Clay. Affranchi, il embarque à 67 ans sur le bateau Harriet pour un retour vers l’Afrique le 9 février 1829, en passant par les côtes libériennes de Monrovia où il mourra trois mois après, sans avoir pu atteindre son Timbo natal. En 2015, Mory Diané fait équipe avec Malick Bah pour trois albums de sensibilisation : Union contre Ebola, Votons dans le calme, Comment chercher un emploi ?
Mory Diané (né en 1957), a illustré Mariam et Hamidou : Un diamant extraordinaire, une BD d’appoint au manuel scolaire de CM1 et CM2, sortie en 1997 avec l’appui de l’ACCT (devenu Organisation Internationale de la Francophonie) ; la seconde a été éditée en 2006, Le téléphone de Siré, qui raconte l’histoire de la perte d’un téléphone par une jeune fille. Cette dernière a été scénarisée par une lycéenne de 16 ans : Siré Komara. Il a également illustré près d’une vingtaine d’albums pour la jeunesse ainsi que des livres scolaires, dans le cadre de son travail à L’Institut National de Recherche Pédagogique (INRAP).
Mory Diané : un des premiers dessinateurs guinéen reconnu. En effet, pendant longtemps, la bande dessinée Guinéenne s’est résumé à son seul nom. Formé à l’institut polytechnique de Kankan, sa ville natale, Mory Diané a d’abord été autodidacte dans le domaine avant de suivre un cours de BD à l’université de Liège, un cours en infographie à Montréal puis un stage sur Adobe illustrator à Tunis. Depuis 2006, il est professeur de dessin à l’INRAP (Institut National de Recherche Pédagogique) et à l’Institut supérieur des Beaux-Arts.
Il est aussi, et surtout, l’un des premiers dessinateurs de bande dessinée du pays dans les années 90, avec quelques œuvres de commande dont les trois titres déjà mentionnés. Ceux-ci avaient été précédés en 1995 par Fatim et Rama, édité dans le cadre d’une campagne de sensibilisation pour la scolarisation des filles soutenue par la coopération américaine (USAID). Mory Diané a également travaillé sur des projets d’aide au développement, comme en 1994 avec le projet Éducation en matière de population de l’Unesco qui a donné lieu à deux bandes dessinées de bonne facture : Le destin (sur le contrôle des naissances) et Tentation (sur le Sida). Il a également dessiné pendant trois ans pour le trimestriel École propre, école verte, financé par l’UNICEF. Depuis 2012, il collabore à la revue de BD et d’humour Bingo! et cette même année […]