Murasaki Shikibu né en 973 et décédée en 1014 ou 1025 est le surnom d'une dame de la cour du milieu de l'époque de Heian (Xe-XIe siècle), connue pour son roman le Dit du Genji. Elle est principalement connue pour son livre "Le dit du Genji" (源氏物語, "Genji monogatari" en Japonais), véritable roman de cape et d'épée avangardiste.
Son prénom, Murasaki, signifie "pourpre" et elle l'aurait porté en référence à un sobriquet donné à l'un des personnages de son livre. Quant à son nom de famille, Shibiku, il serait dérivé du titre de dignitaire que le père de l'auteur portait à la cour royale (式部大丞, Shibiku taijou). Son roman "Genji monogatari" est considéré comme une œuvre majeure de la littérature japonaise et certains disent même que c'est le tout premier roman écrit au monde.
Un autre aspect important est que cette œuvre datant du XIe siècle a été écrit par une femme. Cela montre la différence de cultures entre l'Europe et l'Asie à cette époque. En effet, il est fort peu probable qu'en Europe, en ce temps-là, une femme ait jamais réussi à publier une œuvre littéraire au grand jour sous son propre nom, et qui plus est être acclamée par le plus grand nombre.
Veuve de bonne heure, Murasaki Shibiku est entrée au service de l'une des deux impératrices-consorts de l'Empereur Ichijou et a ainsi pu se consacrer à son art. On parle même de "sinécure". L'auteur raconte dans son journal intime que le régent du palais appréciait tellement ses histoires qu'il faisait irruption dans sa chambre pour lui subtiliser le tout dernier chapitre achevé ! Outre "Le dit du Genji" et son journal intime, Murasaki Shibiku a écrit un recueil de poèmes et est considérée comme l'un des 36 grands poètes de son époque.
Texte © NautilJon
Murasaki Shikibu né en 973 et décédée en 1014 ou 1025 est le surnom d'une dame de la cour du milieu de l'époque de Heian (Xe-XIe siècle), connue pour son roman le Dit du Genji. Elle est principalement connue pour son livre "Le dit du Genji" (源氏物語, "Genji monogatari" en Japonais), véritable roman de cape et d'épée avangardiste.
Son prénom, Murasaki, signifie "pourpre" et elle l'aurait porté en référence à un sobriquet donné à l'un des personnages de son livre. Quant à son nom de famille, Shibiku, il serait dérivé du titre de dignitaire que le père de l'auteur portait à la cour royale (式部大丞, Shibiku taijou). Son roman "Genji monogatari" est considéré comme une œuvre majeure de la littérature japonaise et certains disent même que c'est le tout premier roman écrit au monde.
Un autre aspect important est que cette œuvre datant du XIe siècle a été écrit par une femme. Cela montre la différence de cultures entre l'Europe et l'Asie à cette époque. En effet, il est fort peu probable qu'en Europe, en ce temps-là, une femme ait jamais réussi à publier une œuvre littéraire au grand jour sous son propre nom, et qui plus est être acclamée par le plus grand nombre.
Veuve de bonne heure, Murasaki Shibiku est entrée au service de l'une des deux impératrices-consorts de l'Empereur Ichijou et a ainsi pu se consacrer à son art. On parle même de "sinécure". L'auteur raconte dans son journal intime que le régent du palais appréciait tellement ses histoires qu'il faisait irruption dans sa chambre pour lui subtiliser le tout dernier chapitre achevé ! Outre "Le dit du Genji" et son journal intime, Murasaki Shibiku a écrit un recueil de poèmes et est considérée comme l'un des 36 grands poètes de son époque.
Texte © NautilJon