Kengo Kurimoto est un auteur de bande dessinée canadien. En 2023, son récit Murmures des sous-bois est publié chez Rue de Sèvres.
"C'est en fabriquant des objets que je suis le plus heureux. Assis à mon bureau dans mon studio. Lorsque j'étais enfant, ma mère me donnait des outils plutôt que des jouets et je restais assis pendant des heures à couper et à coller des mondes entiers. Aujourd'hui, mes outils sont l'art numérique et l'animation, les moteurs de jeu et le code, mais l'impulsion reste la même.
Tout commence par un élément du monde, une qualité qui le distingue du quotidien. Ensuite, c'est le long travail de réflexion, alors qu'une forme commence à se dessiner. Cela peut être violent, les structures sont déchirées et reconstruites, les choses chères sont jetées ; est-ce assez fort pour survivre au long chemin qui mène à la réalisation ? Et puis il y a le travail. La pile toujours croissante de choses à faire, jusqu'au jour où elle commence à rétrécir, puis un autre jour où elle est tout ce qu'elle doit être.
Je suis toujours étonné qu'une image que j'ai en tête puisse devenir réalité avec mes seules mains. Quelque chose de tangible, qui peut être expérimenté par quelqu'un d'autre. Quelque chose qui suscite le rire, la tristesse ou l'émerveillement. Mais surtout, quelque chose qui sort du quotidien, comme cette première impression qui a tout déclenché.
C'est un sujet qui me fascine à l'infini et j'espère que vous partagerez cette fascination."
Kengo Kurimoto est un auteur de bande dessinée canadien. En 2023, son récit Murmures des sous-bois est publié chez Rue de Sèvres.
"C'est en fabriquant des objets que je suis le plus heureux. Assis à mon bureau dans mon studio. Lorsque j'étais enfant, ma mère me donnait des outils plutôt que des jouets et je restais assis pendant des heures à couper et à coller des mondes entiers. Aujourd'hui, mes outils sont l'art numérique et l'animation, les moteurs de jeu et le code, mais l'impulsion reste la même.
Tout commence par un élément du monde, une qualité qui le distingue du quotidien. Ensuite, c'est le long travail de réflexion, alors qu'une forme commence à se dessiner. Cela peut être violent, les structures sont déchirées et reconstruites, les choses chères sont jetées ; est-ce assez fort pour survivre au long chemin qui mène à la réalisation ? Et puis il y a le travail. La pile toujours croissante de choses à faire, jusqu'au jour où elle commence à rétrécir, puis un autre jour où elle est tout ce qu'elle doit être.
Je suis toujours étonné qu'une image que j'ai en tête puisse devenir réalité avec mes seules mains. Quelque chose de tangible, qui peut être expérimenté par quelqu'un d'autre. Quelque chose qui suscite le rire, la tristesse ou l'émerveillement. Mais surtout, quelque chose qui sort du quotidien, comme cette première impression qui a tout déclenché.
C'est un sujet qui me fascine à l'infini et j'espère que vous partagerez cette fascination."