Gilles Barbier de Preville ou Gilles Barbier, né le 6 septembre 1965 à Port-Vila au condominium des Nouvelles-Hébrides (aujourd'hui Vanuatu), est un artiste contemporain et plasticien français qui vit et travaille à Marseille. Gilles Barbier a passé sa jeunesse sur l'archipel mélanésien, avant d'arriver en France en 1985 à l'âge de vingt ans. Il s'inscrit à la faculté de lettres d'Aix-en-Provence (université de Provence) puis entre aux beaux-arts à Marseille-Luminy. Il participe en 1992 à l’émergence de la Friche Belle de Mai via la création d’Astérides, structure de résidence d’artistes. Marqué par son enfance au Vanuatu, ses références à ce lieu sont nombreuses ; forêts luxuriantes, mers transparentes, paires de tongs et motifs tropicaux, reviennent incessamment.
Gilles Barbier se fait connaître par son travail autour des pages du dictionnaire dans de grands formats, y compris de nombreuses illustrations. L'artiste est connu pour produire des clones de cire basés sur sa propre image, et une grande partie de son travail est inspirée par son plaisir de la science-fiction et de la bande dessinée. En 2000, première exposition institutionnelle en France : "La meute des clones trans-schizophrènes", commissaire : Benoît Decron, Musée de l’Abbaye de Sainte-Croix, aux Sables d'Olonne. En 2005, Gilles Barbier est nommé pour le prix Marcel-Duchamp.
Plusieurs expositions monographiques (en 2006 au Carré d'art de Nîmes, en 2008 avec l’exposition « Le Cockpit, le Vaisseau, Ce que l’on voit depuis le hublot », à l’espace Claude Berri) et de participations à des expositions importantes en France et à l’étranger (« La Force de l'art #2 » en 2009, « Vraoum », art contemporain et bande dessinée en 2009 et « Tous cannibales » en 2011 à La Maison rouge). Il participe en mai 2011 à l’exposition Paris-Delhi-Bombay au centre Georges-Pompidou, où il présente une installation sous le titre The game of life.
La critique d'art Alexia Guggémos fait une plaidoirie en faveur du travail de Gilles Barbier dans le cadre du Prix AICA de la critique d'art en 2017 au Palais de Tokyo à Paris.
Pour le musée Soulages, en 2021, Gilles Barbier rassemble cinq installations appelées "Machines de production" auxquelles s’ajoute une production spécifique d’une installation rappelant les premières images du film 2001 Odyssée de l’Espace (Stanley Kubrick): des chimpanzés perplexes, agités, surpris par la chute d’un objet non Identifié. Un travail entre intelligence artificielle et automates.
Texte © Wikipédia
Gilles Barbier de Preville ou Gilles Barbier, né le 6 septembre 1965 à Port-Vila au condominium des Nouvelles-Hébrides (aujourd'hui Vanuatu), est un artiste contemporain et plasticien français qui vit et travaille à Marseille. Gilles Barbier a passé sa jeunesse sur l'archipel mélanésien, avant d'arriver en France en 1985 à l'âge de vingt ans. Il s'inscrit à la faculté de lettres d'Aix-en-Provence (université de Provence) puis entre aux beaux-arts à Marseille-Luminy. Il participe en 1992 à l’émergence de la Friche Belle de Mai via la création d’Astérides, structure de résidence d’artistes. Marqué par son enfance au Vanuatu, ses références à ce lieu sont nombreuses ; forêts luxuriantes, mers transparentes, paires de tongs et motifs tropicaux, reviennent incessamment.
Gilles Barbier se fait connaître par son travail autour des pages du dictionnaire dans de grands formats, y compris de nombreuses illustrations. L'artiste est connu pour produire des clones de cire basés sur sa propre image, et une grande partie de son travail est inspirée par son plaisir de la science-fiction et de la bande dessinée. En 2000, première exposition institutionnelle en France : "La meute des clones trans-schizophrènes", commissaire : Benoît Decron, Musée de l’Abbaye de Sainte-Croix, aux Sables d'Olonne. En 2005, Gilles Barbier est nommé pour le prix Marcel-Duchamp.
Plusieurs expositions monographiques (en 2006 au Carré d'art de Nîmes, en 2008 avec l’exposition « Le Cockpit, le Vaisseau, Ce que l’on voit depuis le hublot », à l’espace Claude Berri) et de participations à des expositions importantes en France et à l’étranger (« La Force de l'art #2 » en 2009, « Vraoum », art contemporain et bande dessinée en 2009 et « Tous cannibales » en 2011 à La Maison rouge). Il participe en mai 2011 à l’exposition Paris-Delhi-Bombay au centre Georges-Pompidou, où il présente une installation sous le titre The game of life.
La critique d'art Alexia Guggémos fait une plaidoirie en […]