Professeure de français depuis une dizaine d’années dans un lycée d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Mathilde Levesque a eu tout le loisir de se familiariser avec les habitus de langage de ses élèves. Dans son Dictionnaire amoureux de l’éloquence (Plon, 2022), elle détaille les nuances d’un « tchip » et les différents usages du « wech ». Pour cette agrégée de lettres, « si l’éloquence académique est indispensable, il faut aussi savoir la retrouver sous des formes différentes, plus modernes et inattendues ». C’est d’ailleurs ce qu’elle avait déjà fait en 2017 dans un précédent ouvrage intitulé Figures stylées. Les figures de style revisitées par les élèves et expliquées par leur prof. Mais, malgré le respect qu’elle a pour « ces adolescents, qui parlent des langues rares comme le tamoul, l’arabe ou le mandarin », l’enseignante sait aussi que « ces compétences ne seront pas considérées comme des atouts sur leur CV ».
Professeure de français depuis une dizaine d’années dans un lycée d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Mathilde Levesque a eu tout le loisir de se familiariser avec les habitus de langage de ses élèves. Dans son Dictionnaire amoureux de l’éloquence (Plon, 2022), elle détaille les nuances d’un « tchip » et les différents usages du « wech ». Pour cette agrégée de lettres, « si l’éloquence académique est indispensable, il faut aussi savoir la retrouver sous des formes différentes, plus modernes et inattendues ». C’est d’ailleurs ce qu’elle avait déjà fait en 2017 dans un précédent ouvrage intitulé Figures stylées. Les figures de style revisitées par les élèves et expliquées par leur prof. Mais, malgré le respect qu’elle a pour « ces adolescents, qui parlent des langues rares comme le tamoul, l’arabe ou le mandarin », l’enseignante sait aussi que « ces compétences ne seront pas considérées comme des atouts sur leur CV ».