João Guimarães Rosa (Cordisburgo, Minas Gerais, 1908 - Rio de Janeiro 1967) est un médecin, écrivain et diplomate brésilien. Il est l’auteur d’une importante œuvre littéraire se composant de six recueils de nouvelles (dont deux posthumes) et surtout d’un monumental roman épique, à multiples strates, intitulé Grande Sertão: veredas (1956 ; paru en traduction française sous le titre de Diadorim), ouvrages dans lesquels, la plupart du temps, le sertão est le cadre de l'histoire, et qui se signalent par leurs innovations de langage, souvent déroutantes, mélangeant archaïsmes, mots et tournures des parlers populaires, régionalismes, termes érudits, vocables empruntés aux autres langues (que l’auteur connaissait en grand nombre), néologismes, purismes, altérations de mots et d’expressions idiomatiques, etc., à tel point que l’on parla à propos de cette œuvre de revolução rosiana, de révolution rosienne.
João Guimarães Rosa (Cordisburgo, Minas Gerais, 1908 - Rio de Janeiro 1967) est un médecin, écrivain et diplomate brésilien. Il est l’auteur d’une importante œuvre littéraire se composant de six recueils de nouvelles (dont deux posthumes) et surtout d’un monumental roman épique, à multiples strates, intitulé Grande Sertão: veredas (1956 ; paru en traduction française sous le titre de Diadorim), ouvrages dans lesquels, la plupart du temps, le sertão est le cadre de l'histoire, et qui se signalent par leurs innovations de langage, souvent déroutantes, mélangeant archaïsmes, mots et tournures des parlers populaires, régionalismes, termes érudits, vocables empruntés aux autres langues (que l’auteur connaissait en grand nombre), néologismes, purismes, altérations de mots et d’expressions idiomatiques, etc., à tel point que l’on parla à propos de cette œuvre de revolução rosiana, de révolution rosienne.