Né à Dieulefit, dans la Drôme en 1970. Entouré d’artistes dès l’enfance, un grand père sculpteur, une sœur prof de dessin, Régis Penet s’est tout naturellement tournée vers le monde des arts. Il associe très vite le dessin à la bande dessinée. Enfant il dévore les aventures de Tintin et le journal de Spirou et passe de longues heures avec son grand père à décortiquer les enquêtes de Gil Jourdan, le fameux détective de Tillieux. Bédéphile donc, il admet « être influencé par l’œuvre de Gotlib et de Rosinski », même si la liste de ses pairs qu’il admire est longue : Bourgeon, Franquin, Pratt, mais aussi Lauffray, Lepage, Loisel ou encore Gibrat. Après un passage par la fac d’histoire et l’école Emile Cohl à Lyon, il décide, à 24 ans, de se consacrer à la BD, un métier qui exige « beaucoup de travail et de persévérance». Quelques années et tentatives plus tard, il signe son premier projet aux éditions Soleil, Fleurs carnivores paru en 2001, sur un scénario de Jean-Blaise Djian. Le tome 2 paraît l’année suivante, puis, la trilogie de Marie de Loups, créée en 2004 avec Frédéric L’Homme. Ensemble, ils signent aussi Catwalk en 2006, chez le même éditeur. Les nuits écorchées, publié par Daniel Maghen, est sa première création en solo. Pour ce grand têtu qui déclare en toute simplicité « dessiner c’est le pivot de mon existence », le dessin est un moyen pour faire de la bande dessinée. Celui qui rêvait d’être joueur de tennis professionnel, a finalement troqué la raquette pour les pinceaux et aujourd’hui il est sûr d’avoir trouvé son élément : « mes envies et mes projets sont dans la BD. Je ne sais pas ce qui se passera dans trente ou soixante ans, mais une chose sûre, je continuerai à dessiner. C’est important pour moi, c’est quelque chose qui m’appartient pleinement ». Et l’écriture dans tout ça ? « Je ne suis pas un écrivain. Quand je fais un scénario, métier où je suis tout nouveau, c’est vraiment pour me donner les moyens de dessiner, donc les moyens de faire une BD. L’acte d’écrire n’est pas important pour moi, c’est qui compte réellement c’est l’acte de réfléchir, le scénario en est le fruit. Je vais donc continuer à cogiter dans les années qui viennent ». Infatigable, Penet prépare déjà la suite des aventures de Mia Velickovic et ses Nuits écorchées, dont le tome 3 devrait paraître en mars 2009. Et en attendant, il s’est mis à la boxe !
Texte et photo © Daniel Maghen
Né à Dieulefit, dans la Drôme en 1970. Entouré d’artistes dès l’enfance, un grand père sculpteur, une sœur prof de dessin, Régis Penet s’est tout naturellement tournée vers le monde des arts. Il associe très vite le dessin à la bande dessinée. Enfant il dévore les aventures de Tintin et le journal de Spirou et passe de longues heures avec son grand père à décortiquer les enquêtes de Gil Jourdan, le fameux détective de Tillieux. Bédéphile donc, il admet « être influencé par l’œuvre de Gotlib et de Rosinski », même si la liste de ses pairs qu’il admire est longue : Bourgeon, Franquin, Pratt, mais aussi Lauffray, Lepage, Loisel ou encore Gibrat. Après un passage par la fac d’histoire et l’école Emile Cohl à Lyon, il décide, à 24 ans, de se consacrer à la BD, un métier qui exige « beaucoup de travail et de persévérance». Quelques années et tentatives plus tard, il signe son premier projet aux éditions Soleil, Fleurs carnivores paru en 2001, sur un scénario de Jean-Blaise Djian. Le tome 2 paraît l’année suivante, puis, la trilogie de Marie de Loups, créée en 2004 avec Frédéric L’Homme. Ensemble, ils signent aussi Catwalk en 2006, chez le même éditeur. Les nuits écorchées, publié par Daniel Maghen, est sa première création en solo. Pour ce grand têtu qui déclare en toute simplicité « dessiner c’est le pivot de mon existence », le dessin est un moyen pour faire de la bande dessinée. Celui qui rêvait d’être joueur de tennis professionnel, a finalement troqué la raquette pour les pinceaux et aujourd’hui il est sûr d’avoir trouvé son élément : « mes envies et mes projets sont dans la BD. Je ne sais pas ce qui se passera dans trente ou soixante ans, mais une chose sûre, je continuerai à dessiner. C’est important pour moi, c’est quelque chose qui m’appartient pleinement ». Et l’écriture dans tout ça ? « Je ne suis pas un écrivain. Quand je fais un scénario, métier où je suis tout nouveau, c’est vraiment pour me donner les moyens de dessiner, donc les moyens de faire une BD. L’acte […]