Né le 15 mars 1950 à Saint-Claude (Jura), Barbier est diplômé des Beaux-Arts de Nantes et sera un temps professeur de dessin. Il publie ses premières planches dans Charlie-Mensuel en 1975. En 1979, il publie “Lycaons”, en 1982, “le Dieu du 12". En 1985, paraîtront dans Hara-Kiri les premières pages d’un projet, “Lettres au Maire de V.” (repris en album dans Comme un poulet sans tête et publié sous sa forme définitive aux Éditions Fréon). 1985, c’est aussi le début de la traversée du désert pour Alex Barbier, bien décidé à ne pas se plier aux nouvelles exigences de la B.D. et d’une certaine presse. Il se lance alors dans la peinture tout en poursuivant ses albums... convaincu que son heure viendra. Il enchaîne les expositions avec succès - galeries Du Sénat et Loeb à Paris, Hall Sud à Genève, La main de fer à Perpignan. En 1992, l’exposition internationale “Couleurs Directes” orchestrée par Thierry Groensteen permet enfin au public et aux professionnels de le redécouvrir. (A Suivre) lui commande alors deux récits courts. Gérard Lauzier, fan de la première heure, va accélérer ce retour en imposant l’expo Barbier au programme du 21ème Salon d’Angoulême dont il est président. Les Éditions Delcourt décident à cette occasion de publier Les Paysages de la nuit, un album de 50 pages dans lequel ressurgissent les thèmes chers à l’auteur. Barbier s’intéresse surtout aux corps sensuels et à la chair, aux lieux glauques et confinés, à la mort et la paranoïa. Ses images un peu tremblées (il se réclame avec humour de “la ligne brouillée”), aux couleurs irréelles trahissent des influences éclectiques: Pierre Bonnard, David Hockney, Francis Bacon... Le monde d’Alex Barbier doit beaucoup au romancier W.S. Burroughs. Barbier partage son temps entre son village natal et Fillols, petit village des Pyrénées Orientales.
Texte © Delcourt
Né le 15 mars 1950 à Saint-Claude (Jura), Barbier est diplômé des Beaux-Arts de Nantes et sera un temps professeur de dessin. Il publie ses premières planches dans Charlie-Mensuel en 1975. En 1979, il publie “Lycaons”, en 1982, “le Dieu du 12". En 1985, paraîtront dans Hara-Kiri les premières pages d’un projet, “Lettres au Maire de V.” (repris en album dans Comme un poulet sans tête et publié sous sa forme définitive aux Éditions Fréon). 1985, c’est aussi le début de la traversée du désert pour Alex Barbier, bien décidé à ne pas se plier aux nouvelles exigences de la B.D. et d’une certaine presse. Il se lance alors dans la peinture tout en poursuivant ses albums... convaincu que son heure viendra. Il enchaîne les expositions avec succès - galeries Du Sénat et Loeb à Paris, Hall Sud à Genève, La main de fer à Perpignan. En 1992, l’exposition internationale “Couleurs Directes” orchestrée par Thierry Groensteen permet enfin au public et aux professionnels de le redécouvrir. (A Suivre) lui commande alors deux récits courts. Gérard Lauzier, fan de la première heure, va accélérer ce retour en imposant l’expo Barbier au programme du 21ème Salon d’Angoulême dont il est président. Les Éditions Delcourt décident à cette occasion de publier Les Paysages de la nuit, un album de 50 pages dans lequel ressurgissent les thèmes chers à l’auteur. Barbier s’intéresse surtout aux corps sensuels et à la chair, aux lieux glauques et confinés, à la mort et la paranoïa. Ses images un peu tremblées (il se réclame avec humour de “la ligne brouillée”), aux couleurs irréelles trahissent des influences éclectiques: Pierre Bonnard, David Hockney, Francis Bacon... Le monde d’Alex Barbier doit beaucoup au romancier W.S. Burroughs. Barbier partage son temps entre son village natal et Fillols, petit village des Pyrénées Orientales.
Texte © Delcourt