Alain Letoct étudie encore à l'EnsAD lorsqu'il travaille avec Jeanne-Marie Faure (directrice adjointe du département presse jeune de Bayard-Presse) sur le projet de journal qui deviendra Okapi (il dessine notamment L’Enfance de Sophie Rostopchine, un récit qui préfigure la formule graphique qui sera utilisée pour les Univers d’Okapi). Denys Prache lui demande de travailler en couleur, ce qui l'amène à collaborer avec les coloristes Vincent Ferlito, puis Hervé Quénolle (à partir de 1976). La souplesse de son dessin lui permet d'illustrer toutes les rubriques, mais c'est surtout dans les Univers qu'il donne le meilleur de son expression graphique ; il en a illustré près d'une quarantaine (dont certains entièrement : nos 12, 22, 131, 157, 198) et même réalisé deux, sur des sujets qui le touchent de près – L’Escrime (n° 223) et Montmartre (n° 275). Outre sa virtuosité dans le dessin des vues descriptives didactiques, où il joue volontiers avec les modes de représentation architecturaux, il s'amuse à recréer pour les fiches bricolage des « boîtes-merveilles » (boîtes pour vues à perspective) pour l’Univers Kit-Sept du n° 35 puis dans les fiches bricolages des n° 46, 62, 82, 101, 110. Son souci de clarté graphique dans la réalisation des Univers l'amène à reprendre la forme des bandes légendées, de préférence à la bande dessinée « à bulles » - forme à laquelle il a finalement peu contribué à Okapi : à part Les Aventures de Patoyne (sur un scénario de Colette Tournès, 1974), il attendra six ans avant de dessiner l'histoire de l'Indien Dakota Mattocheega (écrite par Leigh Sauerwein et publiée entre 1980 et 1985). Il s'éloigne peu à peu d'Okapi après la publication du deuxième album de Mattocheega en 1986 et poursuit son travail dans la presse (notamment pour Le Point) tout en enseignant à l'Ésad d'Amiens.
Alain Letoct étudie encore à l'EnsAD lorsqu'il travaille avec Jeanne-Marie Faure (directrice adjointe du département presse jeune de Bayard-Presse) sur le projet de journal qui deviendra Okapi (il dessine notamment L’Enfance de Sophie Rostopchine, un récit qui préfigure la formule graphique qui sera utilisée pour les Univers d’Okapi). Denys Prache lui demande de travailler en couleur, ce qui l'amène à collaborer avec les coloristes Vincent Ferlito, puis Hervé Quénolle (à partir de 1976). La souplesse de son dessin lui permet d'illustrer toutes les rubriques, mais c'est surtout dans les Univers qu'il donne le meilleur de son expression graphique ; il en a illustré près d'une quarantaine (dont certains entièrement : nos 12, 22, 131, 157, 198) et même réalisé deux, sur des sujets qui le touchent de près – L’Escrime (n° 223) et Montmartre (n° 275). Outre sa virtuosité dans le dessin des vues descriptives didactiques, où il joue volontiers avec les modes de représentation architecturaux, il s'amuse à recréer pour les fiches bricolage des « boîtes-merveilles » (boîtes pour vues à perspective) pour l’Univers Kit-Sept du n° 35 puis dans les fiches bricolages des n° 46, 62, 82, 101, 110. Son souci de clarté graphique dans la réalisation des Univers l'amène à reprendre la forme des bandes légendées, de préférence à la bande dessinée « à bulles » - forme à laquelle il a finalement peu contribué à Okapi : à part Les Aventures de Patoyne (sur un scénario de Colette Tournès, 1974), il attendra six ans avant de dessiner l'histoire de l'Indien Dakota Mattocheega (écrite par Leigh Sauerwein et publiée entre 1980 et 1985). Il s'éloigne peu à peu d'Okapi après la publication du deuxième album de Mattocheega en 1986 et poursuit son travail dans la presse (notamment pour Le Point) tout en enseignant à l'Ésad d'Amiens.