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Sa biographie

Passionné d'équitation, Guillaume Canet, né le 10 avril 1973 à Boulogne-Billancourt, voit une prometteuse carrière de jockey interrompue par un accident. Se tournant vers l'art dramatique, il suit une formation au Cours Florent et se fait remarquer au théâtre dans la pièce La Ville dont le Prince est un enfant d'Henry de Montherlant, qu'il interprète aux côtés de Christophe Malavoy.
Après une première apparition au cinéma dans le court-métrage Le Fils unique, en 1995, Guillaume Canet se retrouve face à Jean Rochefort pour les besoins du thriller Barracuda (1997). Mais ce sont ses prestations dans En plein cœur (1998) de Pierre Jolivet et Je règle mon pas sur le pas de mon père (id.) de Rémi Waterhouse qui lui assurent une belle notoriété naissante. Il retrouvera ces cinéastes qui lui ont donné sa chance en 2002 avec le moyenâgeux Frère du guerrier et la comédie Mille millièmes, fantaisie immobilière.
En 2000, Guillaume Canet devient un acteur de tout premier plan, donnant la réplique à Leonardo DiCaprio sur La Plage, testant La Fidélité de Sophie Marceau, goûtant aux Morsures de l'aube d'Antoine de Caunes et composant le biographe autoproclamé de Vidocq. Après avoir réalisé quelques spots publicitaires et courts-métrages (Sans regrets, Je taim), il se met en scène en 2002 dans un premier long-métrage, Mon idole, fable amorale sur le milieu du show business. Après ce galop d'essai réussi, Guillaume Canet aborde des genres différents : il flirte avec Marion Cotillard dans Jeux d'enfants, rêve d'aventures dans le déjanté Narco et combat dans les tranchées de l'émouvant Joyeux Noël.
Après le drame L'Enfer et la comédie Un ticket pour l'espace, le comédien prête sa voix au film d'animation Pixar, Cars. Puis il franchit un nouveau palier en 2006 en réalisant Ne le dis à personne, adaptation du roman d'Harlan Coben où il dirige un casting de luxe réunissant François Cluzet, Kristin Scott Thomas ou encore Jean Rochefort. Le long-métrage remporte quatre César, dont celui du Meilleur acteur pour François Cluzet et du Meilleur réalisateur pour Canet, qui devient le cinéaste le plus jeune de l'histoire des César à être récompensé dans cette catégorie.
Jusque-là acteur en vue du cinéma français, Guillaume Canet montre qu’il est désormais un réalisateur avec lequel il va falloir compter. Ce long-métrage est d’autant plus important qu’il est le premier d’une longue collaboration avec François Cluzet. Il lui donne ensuite la réplique dans Les Liens du sang (2008) et En Solitaire (2013) et le dirige à deux autres reprises, dans Les Petits mouchoirs et sa suite Nous finirons ensemble.
Le premier, sorti en 2010, est un carton auprès du public avec 5,2 millions d’entrées. Pour ce film de potes très personnel, il s’entoure de ses amis : Cluzet bien sûr ainsi que Gilles Lellouche, Jean Dujardin et celle qui partage désormais sa vie, Marion Cotillard. Guillaume Canet reforme la bande en 2019 dans une suite plus grinçante et amère qui reçoit un accueil critique assez froid mais à laquelle le public répond une nouvelle fois favorablement avec 2,8 millions d’entrées.
Entre ces deux succès populaires, il met aussi en boîte en 2013 son premier long-métrage américain, Blood Ties, un remake des Liens du sang, qu’il co-scénarise avec le cinéaste James Gray. Il y dirige Clive Owen, Billy Crudup et Marion Cotillard. Laquelle est à l’affiche de sa réalisation suivante, la comédie Rock’n Roll (2017). Comme une réponse aux critiques dont lui et sa compagne peuvent être l’objet, Canet livre une version inattendue et pleine d'auto-dérision de leur couple. Le film séduit 1,3 millions de spectateurs, un chiffre qui est toutefois considéré comme un échec commercial.
En parallèle, Guillaume Canet ne néglige pas sa carrière de comédien et est toujours aussi sollicité. Désormais figure majeure du cinéma hexagonal, il s’illustre dans tous les genres : la comédie dramatique avec Ensemble, c'est tout (2007), adaptation du best-seller d'Anna Gavalda, face à Audrey Tautou ; le film d’espionnage (2009) chez Nicolas Saada ; le film historique avec L’Affaire Farewell (2009) où il donne la réplique à Emir Kusturica ; le biopic avec Cézanne et moi (2016), où il campe Emile Zola ; ou encore le thriller avec des films comme La Clef (2006) et Mon garçon (2017).
Jappeloup, en 2013, est un projet qui lui est particulièrement cher puisqu’il lui offre l’occasion de renouer avec sa passion pour l’équitation. Non content d’en tenir le rôle principal, il adapte, écrit et dialogue le long-métrage. Il n’hésite pas non plus à égratigner son image de gendre idéal avec notamment l’éprouvant Darling (2007) où il joue l’ultra-violent compagnon de Marina Foïs et La prochaine fois je viserai le cœur (2014), d’après un fait divers des années 70 sur un gendarme tueur en série.
Versatile, il rencontre un vif succès (4,2 millions d’entrées) en 2018 avec la comédie dramatique Le Grand Bain, mis en scène par son ami Gilles Lellouche. Le film met en scène une bande de losers magnifiques, composée entre autres de Benoît Poelvoorde, Mathieu Amalric et Philippe Katerine, qui se lance dans un concours de natation synchronisée. L’année suivante, c’est avec le drame agricole Au nom de la terre qu’il fait parler de lui. Dans le rôle d’un agriculteur dépressif acculé par les dettes, directement inspiré du père du réalisateur Edouard Bergeon, le comédien pousse la ressemblance jusqu’à arborer une véritable calvitie.
Avant l’ambitieux Astérix & Obélix : L’Empire du Milieu, qu’il met en scène pour un budget colossal de 60 millions d'euros et dans lequel il prêtera ses traits au petit Gaulois, Guillaume Canet revient devant et derrière la caméra en 2021 avec l’intimiste Lui, un huis-clos sur un compositeur en mal d’inspiration qui part s’isoler sur une île.

Texte © Émilie Schneider

Passionné d'équitation, Guillaume Canet, né le 10 avril 1973 à Boulogne-Billancourt, voit une prometteuse carrière de jockey interrompue par un accident. Se tournant vers l'art dramatique, il suit une formation au Cours Florent et se fait remarquer au théâtre dans la pièce La Ville dont le Prince est un enfant d'Henry de Montherlant, qu'il interprète aux côtés de Christophe Malavoy.
Après une première apparition au cinéma dans le court-métrage Le Fils unique, en 1995, Guillaume Canet se retrouve face à Jean Rochefort pour les besoins du thriller Barracuda (1997). Mais ce sont ses prestations dans En plein cœur (1998) de Pierre Jolivet et Je règle mon pas sur le pas de mon père (id.) de Rémi Waterhouse qui lui assurent une belle notoriété naissante. Il retrouvera ces cinéastes qui lui ont donné sa chance en 2002 avec le moyenâgeux Frère du guerrier et la comédie Mille millièmes, fantaisie immobilière.
En 2000, Guillaume Canet devient un acteur de tout premier plan, donnant la réplique à Leonardo DiCaprio sur La Plage, testant La Fidélité de Sophie Marceau, goûtant aux Morsures de l'aube d'Antoine de Caunes et composant le biographe autoproclamé de Vidocq. Après avoir réalisé quelques spots publicitaires et courts-métrages (Sans regrets, Je taim), il se met en scène en 2002 dans un premier long-métrage, Mon idole, fable amorale sur le milieu du show business. Après ce galop d'essai réussi, Guillaume Canet aborde des genres différents : il flirte avec Marion Cotillard dans Jeux d'enfants, rêve d'aventures dans le déjanté Narco et combat dans les tranchées de l'émouvant Joyeux Noël.
Après le drame L'Enfer et la comédie Un ticket pour l'espace, le comédien prête sa voix au film d'animation Pixar, Cars. Puis il franchit un nouveau palier en 2006 en réalisant Ne le dis à personne, adaptation du roman d'Harlan Coben où il dirige un casting de luxe réunissant François Cluzet, Kristin Scott Thomas ou encore Jean Rochefort. Le long-métrage remporte quatre César, […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.