Tout comme Yuki Suenaga, Takamasa Moue n’a que peu d’expérience quand il débute Akane-banashi, mais son talent est tel que la série est d’emblée recommandée par l’auteur de One Piece ! C’est précisément son amour pour cette œuvre qui a poussé le jeune homme à choisir la voie du manga. Grand lecteur des séries du célèbre Shonen Jump, il s’est naturellement tourné vers ce magazine pour faire ses armes. Après un prix et quelques histoires courtes, il parvient à lancer en 2016 une série en deux tomes sur le football, Ole Golazo, où il prouve sa maîtrise de la mise en scène et du suspense. Il met cette expérience à profit sur Akane-banashi : ici, le rakugo est autant un art du spectacle qu’une compétition ! Avec son éventail, ses mèches roses et sa boucle d’oreille, Akane est reconnaissable entre tous, et chaque pièce est soutenue par une tension palpable avec pour but le rire du public.
Pour donner une identité propre à son univers, Takamasa Moue se rend à de nombreuses représentations de rakugo et étudie les estampes japonaises. Il s’inspire de la science-fiction de Mœbius, des mondes de Jules Verne, de l’imaginaire de l’illustrateur Albert Robida… Ces diverses influences lui permettent de créer des personnages uniques et d’exprimer un large panel d’émotions, comme le font les acteurs de rakugo eux-mêmes. Après tout, manga et rakugo ne sont pas si différents ; ce sont des arts du divertissement, l’un par l’image, l’autre par la voix !
Texte © Manga News
Tout comme Yuki Suenaga, Takamasa Moue n’a que peu d’expérience quand il débute Akane-banashi, mais son talent est tel que la série est d’emblée recommandée par l’auteur de One Piece ! C’est précisément son amour pour cette œuvre qui a poussé le jeune homme à choisir la voie du manga. Grand lecteur des séries du célèbre Shonen Jump, il s’est naturellement tourné vers ce magazine pour faire ses armes. Après un prix et quelques histoires courtes, il parvient à lancer en 2016 une série en deux tomes sur le football, Ole Golazo, où il prouve sa maîtrise de la mise en scène et du suspense. Il met cette expérience à profit sur Akane-banashi : ici, le rakugo est autant un art du spectacle qu’une compétition ! Avec son éventail, ses mèches roses et sa boucle d’oreille, Akane est reconnaissable entre tous, et chaque pièce est soutenue par une tension palpable avec pour but le rire du public.
Pour donner une identité propre à son univers, Takamasa Moue se rend à de nombreuses représentations de rakugo et étudie les estampes japonaises. Il s’inspire de la science-fiction de Mœbius, des mondes de Jules Verne, de l’imaginaire de l’illustrateur Albert Robida… Ces diverses influences lui permettent de créer des personnages uniques et d’exprimer un large panel d’émotions, comme le font les acteurs de rakugo eux-mêmes. Après tout, manga et rakugo ne sont pas si différents ; ce sont des arts du divertissement, l’un par l’image, l’autre par la voix !
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