Julie Grollier est une physicienne française, spécialiste de spintronique. Née à Poitiers en 1975, Julie Grollier commence des études d'ingénieur à l'École supérieure d’électricité avant d’effectuer un stage décisif sur la supraconductivité au Laboratoire de cristallographie et sciences des matériaux à Caen. Diplômée de l'École normale supérieure de Cachan, elle soutient en 2003, sous la direction d'Albert Fert, une thèse sur le « Renversement d'aimantation par injection d’un courant polarisé en spin ». Il s'agit d'un phénomène de spintronique permettant de contrôler par un courant électrique la direction d’une aimantation dans des nano-objets.
Julie Grollier effectue ensuite à l'Université de Groningue aux Pays-Bas puis à l’Institut d'électronique fondamentale d'Orsay deux postdoctorats sur la dynamique de l’aimantation de nano-aimants. En 2005, elle est recrutée comme chargée de recherche CNRS au sein de l'Unité mixte de physique CNRS/Thales. Depuis 2015, elle y est directrice de recherche. Elle participe au projet cerveau humain, rassemblant 87 groupes de recherche qui cherchent à simuler un cerveau humain par le recours notamment à de l'électronique et de l'informatique. Elle a démontré en 2017 qu'un nano-neurone artificiel pouvait reconnaître des chiffres prononcés, résultats publiés dans la revue Nature.
Texte © Wikipédia
Julie Grollier est une physicienne française, spécialiste de spintronique. Née à Poitiers en 1975, Julie Grollier commence des études d'ingénieur à l'École supérieure d’électricité avant d’effectuer un stage décisif sur la supraconductivité au Laboratoire de cristallographie et sciences des matériaux à Caen. Diplômée de l'École normale supérieure de Cachan, elle soutient en 2003, sous la direction d'Albert Fert, une thèse sur le « Renversement d'aimantation par injection d’un courant polarisé en spin ». Il s'agit d'un phénomène de spintronique permettant de contrôler par un courant électrique la direction d’une aimantation dans des nano-objets.
Julie Grollier effectue ensuite à l'Université de Groningue aux Pays-Bas puis à l’Institut d'électronique fondamentale d'Orsay deux postdoctorats sur la dynamique de l’aimantation de nano-aimants. En 2005, elle est recrutée comme chargée de recherche CNRS au sein de l'Unité mixte de physique CNRS/Thales. Depuis 2015, elle y est directrice de recherche. Elle participe au projet cerveau humain, rassemblant 87 groupes de recherche qui cherchent à simuler un cerveau humain par le recours notamment à de l'électronique et de l'informatique. Elle a démontré en 2017 qu'un nano-neurone artificiel pouvait reconnaître des chiffres prononcés, résultats publiés dans la revue Nature.
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