Photographe professionnel installé dans le neuvième arrondissement parisien, Michel Lépinay travaille pour Hara Kiri dès 1961. Un an plus tard, il immortalise la transformation de Georges Bernier en Professeur Choron (Hara Kiri Service, Professeur Choron : Réponse à tout), les locaux du mensuel étant situés à côté de son studio, au 4 rue Choron. Sur des scénarios et réalisations de Gébé, Michel Lépinay photographie quantité de fausses pubs et romans-photo, dont La Reine de France contre la République Française, mettant en scène les danseuses Vélérie Camille et Christine Reynolds et l’équipe hara-kirienne (Cavanna, Gébé, Fred, Wolinski, Reiser, Cabu et bien sûr le Professeur Choron).
Dès les premiers numéros, il impose un style expres- sionniste, aux contrastes élaborés, dans des photogra- phies dynamiques qui marqueront l’aspect graphique du Hara Kiri des années 60. Fin 1963, les couvertures du magazine passent à la photo : en rouge sanglant et noir charbon, le résultat est violent et expressionniste. Hara Kiri, “publication dangereuse pour la jeunesse”, a trouvé son style, bête et méchant. Michel Lépinay quittera Hara Kiri en 1966, année de la seconde interdiction (six mois) du journal.
Photographe professionnel installé dans le neuvième arrondissement parisien, Michel Lépinay travaille pour Hara Kiri dès 1961. Un an plus tard, il immortalise la transformation de Georges Bernier en Professeur Choron (Hara Kiri Service, Professeur Choron : Réponse à tout), les locaux du mensuel étant situés à côté de son studio, au 4 rue Choron. Sur des scénarios et réalisations de Gébé, Michel Lépinay photographie quantité de fausses pubs et romans-photo, dont La Reine de France contre la République Française, mettant en scène les danseuses Vélérie Camille et Christine Reynolds et l’équipe hara-kirienne (Cavanna, Gébé, Fred, Wolinski, Reiser, Cabu et bien sûr le Professeur Choron).
Dès les premiers numéros, il impose un style expres- sionniste, aux contrastes élaborés, dans des photogra- phies dynamiques qui marqueront l’aspect graphique du Hara Kiri des années 60. Fin 1963, les couvertures du magazine passent à la photo : en rouge sanglant et noir charbon, le résultat est violent et expressionniste. Hara Kiri, “publication dangereuse pour la jeunesse”, a trouvé son style, bête et méchant. Michel Lépinay quittera Hara Kiri en 1966, année de la seconde interdiction (six mois) du journal.