Jean de La Ville de Mirmont, poète et homme de Lettres, né à Bordeaux le 2 décembre 1886, mort pour la France au front de Verneuil, sur le Chemin des Dames, le 28 novembre 1914. Il était le fils de Henri de La Ville de Mirmont. Jean de La Ville de Mirmont est né dans une famille protestante bordelaise. Il était le fils d'Henri et de Sophie Malan qui eurent en tout six enfants. Son père Henri était un professeur de lettres reconnu pour ses traductions de Cicéron et fut conseiller municipal de Bordeaux.
Après de brillantes études littéraires à la faculté, un rapide et funeste passage dans l’infanterie, il décide de se consacrer à la poésie ; il quitte Bordeaux et le giron familial et gagne Paris où il devient rédacteur à la préfecture de la Seine (voir Les Dimanches de Jean Dézert). À 22 ans, Jean s'installa à Paris où il retrouva son ami d'enfance François Mauriac. Il occupa un emploi de fonctionnaire à la préfecture de la Seine où il était chargé de l'assistance aux vieillards. En 1914, il fut mobilisé avec le grade de sergent au 57e régiment d'infanterie. Il mourut enseveli par un obus en novembre de la même année, sur le Chemin des Dames. Le corps de Jean de la Ville de Mirmont fut exhumé puis rapatrié de l'Aisne par sa famille en 1920. Il repose dans le caveau familial H.42 du cimetière protestant de la rue Judaïque à Bordeaux.
Jean de La Ville de Mirmont est un poète romantique, proche par son style de Baudelaire et Mallarmé, qui chante la mer et les vaisseaux, l'ennui du port désert de Bordeaux et ses "rêves de grands départs inassouvis."
Texte et photo © Wikipédia
Jean de La Ville de Mirmont, poète et homme de Lettres, né à Bordeaux le 2 décembre 1886, mort pour la France au front de Verneuil, sur le Chemin des Dames, le 28 novembre 1914. Il était le fils de Henri de La Ville de Mirmont. Jean de La Ville de Mirmont est né dans une famille protestante bordelaise. Il était le fils d'Henri et de Sophie Malan qui eurent en tout six enfants. Son père Henri était un professeur de lettres reconnu pour ses traductions de Cicéron et fut conseiller municipal de Bordeaux.
Après de brillantes études littéraires à la faculté, un rapide et funeste passage dans l’infanterie, il décide de se consacrer à la poésie ; il quitte Bordeaux et le giron familial et gagne Paris où il devient rédacteur à la préfecture de la Seine (voir Les Dimanches de Jean Dézert). À 22 ans, Jean s'installa à Paris où il retrouva son ami d'enfance François Mauriac. Il occupa un emploi de fonctionnaire à la préfecture de la Seine où il était chargé de l'assistance aux vieillards. En 1914, il fut mobilisé avec le grade de sergent au 57e régiment d'infanterie. Il mourut enseveli par un obus en novembre de la même année, sur le Chemin des Dames. Le corps de Jean de la Ville de Mirmont fut exhumé puis rapatrié de l'Aisne par sa famille en 1920. Il repose dans le caveau familial H.42 du cimetière protestant de la rue Judaïque à Bordeaux.
Jean de La Ville de Mirmont est un poète romantique, proche par son style de Baudelaire et Mallarmé, qui chante la mer et les vaisseaux, l'ennui du port désert de Bordeaux et ses "rêves de grands départs inassouvis."
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