Voilà plus de trente ans que Youji ou Yôji Fukuyama secoue gentiment la BD japonaise avec ses récits délirants au rythme effréné. Né en 1950, il débute en 1970 avec Naya no naka, édité par Futabasha. Au fil des ans, dans un style devenu proche de celui d’Otomo (Akira), il développe un ton fantaisiste, bourré d’énergie. Après avoir fait de Mozart une femme (Mademoiselle Mozart) et revisité Don Giovanni, il détourne dans Uroshima monogatari le conte japonais d’Urashima Taro, le pêcheur découvrant un merveilleux monde sous-marin devenant ici un Japonais moyen, débarqué dans une ville dont les habitants font sans cesse l’amour en public. Rien que ça.
Texte © Casterman
Voilà plus de trente ans que Youji ou Yôji Fukuyama secoue gentiment la BD japonaise avec ses récits délirants au rythme effréné. Né en 1950, il débute en 1970 avec Naya no naka, édité par Futabasha. Au fil des ans, dans un style devenu proche de celui d’Otomo (Akira), il développe un ton fantaisiste, bourré d’énergie. Après avoir fait de Mozart une femme (Mademoiselle Mozart) et revisité Don Giovanni, il détourne dans Uroshima monogatari le conte japonais d’Urashima Taro, le pêcheur découvrant un merveilleux monde sous-marin devenant ici un Japonais moyen, débarqué dans une ville dont les habitants font sans cesse l’amour en public. Rien que ça.
Texte © Casterman