Eduardo José Savid a suivi une formation aux Beaux-Arts. Il était un grand amateur de bande dessinée, influencé par son père, et a toujours voulu être dessinateur, amoureux comme il l'était des œuvres de Hal Foster, Víctor de la Fuente, Jean Giraud, François Bourgeon, Micheluzzi, Alex Toth ou Sergio Toppi. C'était un grand plus pour lui de connaître le travail de certains auteurs nationaux, tels que Mort Cinder, d'Alberto Breccia, ou Savarese, de Mandrafina.
À l'âge de quinze ans, il commence à travailler dans une agence de publicité, réalisant des illustrations pour les journaux locaux. Au début des années quatre-vingt, il travaillait comme illustrateur pour le supplément pour enfants du journal Los Principios de Córdoba, tout en fréquentant encore l'école secondaire. Il débute dans la bande dessinée à l'âge de dix-neuf ans, au label Columba, façonnant les aventures de Rick del Caribe sur des scénarios d'Álvarez Cao, avec l'aide de Lito Fernández. Il intègre le studio Atalaya de ce dernier et y apprend véritablement le métier de dessinateur. Dès lors, il crée ses meilleures œuvres : Chinatown (1985), avec des scénarios de Ray Collins (Zappietro), ou Pressing(1986), avec Ray Collins et Roger King (Rogelio Galichio).
Ses premières œuvres à l'étranger furent pour l'Italian Record, plus précisément la série Red Scott, une sorte d'Indiana Jones. Il a également réalisé des commandes pour des éditeurs indépendants américains et européens, notamment pour des sociétés telles que Disney, Warner Bros. et Cartoon Network. Dans son aventure américaine, il s'est surtout illustré dans les comics mettant en vedette Talespin et Aladdin pour Disney Adventures, et aussi dans les comic books Marvel : Aladdin et Disney Comic Hits ! Il a également travaillé pour le label DC, notamment sur les titres Dexter's Laboratory et Looney Tunes. Grâce à Atlantis Studios, il a dessiné des bandes dessinées telles que Carrie Giver, Mwumba, Fist of the Justice et Tears of the Dragon.
Texte © Tebeosfera
Eduardo José Savid a suivi une formation aux Beaux-Arts. Il était un grand amateur de bande dessinée, influencé par son père, et a toujours voulu être dessinateur, amoureux comme il l'était des œuvres de Hal Foster, Víctor de la Fuente, Jean Giraud, François Bourgeon, Micheluzzi, Alex Toth ou Sergio Toppi. C'était un grand plus pour lui de connaître le travail de certains auteurs nationaux, tels que Mort Cinder, d'Alberto Breccia, ou Savarese, de Mandrafina.
À l'âge de quinze ans, il commence à travailler dans une agence de publicité, réalisant des illustrations pour les journaux locaux. Au début des années quatre-vingt, il travaillait comme illustrateur pour le supplément pour enfants du journal Los Principios de Córdoba, tout en fréquentant encore l'école secondaire. Il débute dans la bande dessinée à l'âge de dix-neuf ans, au label Columba, façonnant les aventures de Rick del Caribe sur des scénarios d'Álvarez Cao, avec l'aide de Lito Fernández. Il intègre le studio Atalaya de ce dernier et y apprend véritablement le métier de dessinateur. Dès lors, il crée ses meilleures œuvres : Chinatown (1985), avec des scénarios de Ray Collins (Zappietro), ou Pressing(1986), avec Ray Collins et Roger King (Rogelio Galichio).
Ses premières œuvres à l'étranger furent pour l'Italian Record, plus précisément la série Red Scott, une sorte d'Indiana Jones. Il a également réalisé des commandes pour des éditeurs indépendants américains et européens, notamment pour des sociétés telles que Disney, Warner Bros. et Cartoon Network. Dans son aventure américaine, il s'est surtout illustré dans les comics mettant en vedette Talespin et Aladdin pour Disney Adventures, et aussi dans les comic books Marvel : Aladdin et Disney Comic Hits ! Il a également travaillé pour le label DC, notamment sur les titres Dexter's Laboratory et Looney Tunes. Grâce à Atlantis Studios, il a dessiné des bandes dessinées telles que Carrie Giver, Mwumba, Fist of the Justice et Tears of the Dragon.
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