Né à Saint-Denis en 1879, Francisque Poulbot est un affichiste, dessinateur et illustrateur français. Doué pour le dessin, il commence à être publié dans la presse vers 1900. Il s’installe alors à Montmartre et se marie en 1914 avant de partir pour le front. Réformé l’année suivante, il signe des affiches et des cartes postales patriotiques, ce qui lui vaudra d’être assigné à résidence pendant l’Occupation. Vers 1920, Poulbot s’associe à la création de la « République de Montmartre » avec ses amis illustrateurs (Adolphe Willette, Forain, Raoul Guérin et Maurice Neumont). Il est également à leur côté membre de la goguette du Cornet. Illustrateur pour le fameux journal « L’assiette au beurre » aux cotés de Benjamin Rabier, Félix Valloton ou Caran d’Ache, Francisque Poulbot réalise également des affiches pour le Journal, l’Humanité, Le Bon Marché, Le moulin de la Galette, ainsi que des illustrations pour Courteline, Bruant et des couvertures (pour le magazine Le Sourire ou encore pour le roman de Jules Renard « Poil de Carotte »). En 1923, pour venir en aide aux enfants nécessiteux de Montmartre, il ouvre Les P’tits Poulbots, un dispensaire rue Lepic, transformé plus tard en association et qui existe toujours. Le néologisme « poulbot » a été créé en référence à ses nombreuses illustrations représentant des titis parisiens, les gamins des rues. Une illustration de Gavroche symbolisera ce type d’illustration. À partir des années 1960, le terme « poulbots » désigne les illustrations d’enfants parisiens aux grands yeux. En 1946, Poulbot illustre « Les petits Futailles » (éditions des deux rives) où l’on retrouve le personnage de Racahout (en référence au mélange de cacao, farine de riz, fécule de pomme de terre, sucre et vanille). Francisque Poulbot meurt à Montmartre en 1946.
Texte © Glénat
Né à Saint-Denis en 1879, Francisque Poulbot est un affichiste, dessinateur et illustrateur français. Doué pour le dessin, il commence à être publié dans la presse vers 1900. Il s’installe alors à Montmartre et se marie en 1914 avant de partir pour le front. Réformé l’année suivante, il signe des affiches et des cartes postales patriotiques, ce qui lui vaudra d’être assigné à résidence pendant l’Occupation. Vers 1920, Poulbot s’associe à la création de la « République de Montmartre » avec ses amis illustrateurs (Adolphe Willette, Forain, Raoul Guérin et Maurice Neumont). Il est également à leur côté membre de la goguette du Cornet. Illustrateur pour le fameux journal « L’assiette au beurre » aux cotés de Benjamin Rabier, Félix Valloton ou Caran d’Ache, Francisque Poulbot réalise également des affiches pour le Journal, l’Humanité, Le Bon Marché, Le moulin de la Galette, ainsi que des illustrations pour Courteline, Bruant et des couvertures (pour le magazine Le Sourire ou encore pour le roman de Jules Renard « Poil de Carotte »). En 1923, pour venir en aide aux enfants nécessiteux de Montmartre, il ouvre Les P’tits Poulbots, un dispensaire rue Lepic, transformé plus tard en association et qui existe toujours. Le néologisme « poulbot » a été créé en référence à ses nombreuses illustrations représentant des titis parisiens, les gamins des rues. Une illustration de Gavroche symbolisera ce type d’illustration. À partir des années 1960, le terme « poulbots » désigne les illustrations d’enfants parisiens aux grands yeux. En 1946, Poulbot illustre « Les petits Futailles » (éditions des deux rives) où l’on retrouve le personnage de Racahout (en référence au mélange de cacao, farine de riz, fécule de pomme de terre, sucre et vanille). Francisque Poulbot meurt à Montmartre en 1946.
Texte © Glénat