Après des études primaires, R.-P. Groffe travailla dans la métallurgie (ajusteur chez Jules Richard). Il débuta comme chansonnier peu avant la guerre de 1914 : il écrivit dans la Guerre sociale et participa aux soirées de « la Chanson du Peuple ».
Alors qu’il était mobilisé en 1914, il écrivit quelques poèmes réunis dans une plaquette : Dans la tourmente ; dans le Bonnet rouge du 2 mai 1916, il dédia un poème, Remember, à deux de ses collègues : Maurice Doublier de la Muse Rouge, qui venait d’être tué, et Léon Israël de la chanson du Peuple, tué l’année précédente.
Devenu chansonnier professionnel après la guerre, il chanta et fit interpréter ses œuvres dans les cabarets montmartrois et à la Muse Rouge ; citons Les graines du faubourg que créa Marguerite Greyval, Arlequinade, un succès durable créé à la Vache enragée par Aimée Morin, et parmi ses satires politiques : Lettre à Mussolini, dénonciation caustique du fascisme naissant publiée au début de 1923 dans le n° 7 de la Muse Rouge, et La promotion Mandrin (1925).
Cet excellent chansonnier, toujours apprécié par les habitués des Noctambules, de la Lune rousse, du Coucou ou du Caveau de la République, est plus connu du grand public par ses émissions à la radio (dès 1925 !) et sa série des Chansons de Bob et Bobette.
En 1941, sous l’Occupation, il fut l’un des fondateurs de la Chambre syndicale des Chansonniers. Après la Libération, ce pionnier de la radio continua ses émissions régulières sur la chaîne Paris-Inter, outre les soirées de cabaret et les revues chansonnières.
Secrétaire du syndicat CGT des chansonniers en 1945, il militait à la Fédération CGT du Spectacle.
Après des études primaires, R.-P. Groffe travailla dans la métallurgie (ajusteur chez Jules Richard). Il débuta comme chansonnier peu avant la guerre de 1914 : il écrivit dans la Guerre sociale et participa aux soirées de « la Chanson du Peuple ».
Alors qu’il était mobilisé en 1914, il écrivit quelques poèmes réunis dans une plaquette : Dans la tourmente ; dans le Bonnet rouge du 2 mai 1916, il dédia un poème, Remember, à deux de ses collègues : Maurice Doublier de la Muse Rouge, qui venait d’être tué, et Léon Israël de la chanson du Peuple, tué l’année précédente.
Devenu chansonnier professionnel après la guerre, il chanta et fit interpréter ses œuvres dans les cabarets montmartrois et à la Muse Rouge ; citons Les graines du faubourg que créa Marguerite Greyval, Arlequinade, un succès durable créé à la Vache enragée par Aimée Morin, et parmi ses satires politiques : Lettre à Mussolini, dénonciation caustique du fascisme naissant publiée au début de 1923 dans le n° 7 de la Muse Rouge, et La promotion Mandrin (1925).
Cet excellent chansonnier, toujours apprécié par les habitués des Noctambules, de la Lune rousse, du Coucou ou du Caveau de la République, est plus connu du grand public par ses émissions à la radio (dès 1925 !) et sa série des Chansons de Bob et Bobette.
En 1941, sous l’Occupation, il fut l’un des fondateurs de la Chambre syndicale des Chansonniers. Après la Libération, ce pionnier de la radio continua ses émissions régulières sur la chaîne Paris-Inter, outre les soirées de cabaret et les revues chansonnières.
Secrétaire du syndicat CGT des chansonniers en 1945, il militait à la Fédération CGT du Spectacle.