Paul-Jean Hérault, de son vrai nom Michel Rigaud, né le 22 septembre 1934 à Paris et mort le 26 octobre 2020 à Boulogne-Billancourt, est un journaliste et écrivain français. Il effectue ses études secondaires dans plusieurs lycées, le lycée Fontane à Niort, le lycée des Feuillantines puis le lycée Montaigne à Paris et enfin le lycée Michelet à Vanves3. Il ne quitte Paris que l'été et, au cours de la Seconde Guerre mondiale, pendant une année, pour Niort. Il étudie à la faculté de droit de Paris, puis à l'École supérieure de journalisme, avant d'intégrer l'École des Hautes Études Sociales et Internationales. Il est profondément marqué par la guerre d'Algérie, où il effectue son service militaire pendant 26 mois. Il y est nommé officier de renseignements en zone opérationnelle. Il devient journaliste, rédigeant dans des journaux divers, quotidiens ou mensuels. Il travaille successivement à Paris-Presse, Le Nouveau Candide, L'Aurore, Paris-Jour, RTL comme chroniqueur, puis Télé-Star. Il participe à la création du magazine Aviation 2000. Il commence au début des années 1970 des romans d'espionnage aux éditions Fleuve noir. Pour publier certaines anecdotes sous forme de romans, on lui conseille de prendre un pseudonyme, il en choisit un inspiré d'un nom du côté de sa grand-mère paternelle, et le garde par la suite. Il se tourne rapidement vers un genre littéraire qu'il qualifie lui-même de plus libre : la science-fiction. Ses premières motivations sont l'argent et l'envie de se raconter des histoires qui lui plaisent. Son éditeur envoie à l'époque toutes les parutions du mois à ses auteurs : il découvre ainsi les histoires de Peter Randa et Gilles Morris4 et la liberté totale que lui offre l'anticipation, tandis que le space opera lui rappelle sa passion pour l'aviation. Son premier roman de science-fiction est Le Rescapé de la Terre qui initie la saga en sept volumes des Cal de Ter. Au total, il écrit plus d'une trentaine de romans. En 1996, Fleuve Noir publie Ceux qui ne voulaient pas mourir et limite P-J. Hérault à 220 pages par roman. Vexé, il s'arrête d'écrire, se retrouve à la retraite anticipée à l'âge de 60 ans et se met à lire. En 2005, P-J .Hérault reçoit le prix Cyrano. Ce prix, décerné lors de la Convention nationale de science-fiction, a été créé en 2004 pour récompenser une personnalité de la science-fiction pour l'ensemble de son œuvre. Il se remet à l'écriture par sa fresque de 1600 pages, Millecrabe, écrite et réécrite trois fois en l'espace de deux ans et demi. Il s'éteint chez lui en 2020, à Boulogne-Billancourt, des suites d'un accident vasculaire cérébral.
Texte et photo © Wikipédia
Paul-Jean Hérault, de son vrai nom Michel Rigaud, né le 22 septembre 1934 à Paris et mort le 26 octobre 2020 à Boulogne-Billancourt, est un journaliste et écrivain français. Il effectue ses études secondaires dans plusieurs lycées, le lycée Fontane à Niort, le lycée des Feuillantines puis le lycée Montaigne à Paris et enfin le lycée Michelet à Vanves3. Il ne quitte Paris que l'été et, au cours de la Seconde Guerre mondiale, pendant une année, pour Niort. Il étudie à la faculté de droit de Paris, puis à l'École supérieure de journalisme, avant d'intégrer l'École des Hautes Études Sociales et Internationales. Il est profondément marqué par la guerre d'Algérie, où il effectue son service militaire pendant 26 mois. Il y est nommé officier de renseignements en zone opérationnelle. Il devient journaliste, rédigeant dans des journaux divers, quotidiens ou mensuels. Il travaille successivement à Paris-Presse, Le Nouveau Candide, L'Aurore, Paris-Jour, RTL comme chroniqueur, puis Télé-Star. Il participe à la création du magazine Aviation 2000. Il commence au début des années 1970 des romans d'espionnage aux éditions Fleuve noir. Pour publier certaines anecdotes sous forme de romans, on lui conseille de prendre un pseudonyme, il en choisit un inspiré d'un nom du côté de sa grand-mère paternelle, et le garde par la suite. Il se tourne rapidement vers un genre littéraire qu'il qualifie lui-même de plus libre : la science-fiction. Ses premières motivations sont l'argent et l'envie de se raconter des histoires qui lui plaisent. Son éditeur envoie à l'époque toutes les parutions du mois à ses auteurs : il découvre ainsi les histoires de Peter Randa et Gilles Morris4 et la liberté totale que lui offre l'anticipation, tandis que le space opera lui rappelle sa passion pour l'aviation. Son premier roman de science-fiction est Le Rescapé de la Terre qui initie la saga en sept volumes des Cal de Ter. Au total, il écrit plus d'une trentaine de romans. En 1996, Fleuve Noir publie Ceux qui […]