À l’été 1999, alors qu’il a presque 30 ans, Fadi Malek (nom de plume) quitte son Liban natal et atterrit à Montréal. Il passe une jeunesse tumultueuse marquée par la guerre civile qui mettra le pays à feu et à sang. C’est aussi à ce moment que l’adolescent se rend compte de son attirance pour les hommes. Après s’être inventé quelques béguins pour des filles et avoir obtenu un diplôme en architecture pour satisfaire les attentes de ses proches, il décide d’embarquer dans un avion et d’enfin commencer sa vie. C’est à L’Étincelle, un petit café situé dans le quartier de La Petite-Patrie et où, de l’aveu des propriétaires, il fait bon « ralentir, s’ennuyer, rêver », que Fadi Malek rencontre l’illustratrice Anne Villeneuve. La femme qui dessine lui propose de mettre son histoire en mots et en images, et à œuvrer ensemble à la création d’un fanzine, qui deviendra en définitive l’album La fin du commencement. Face au Liban, Fadi Malek demeure un être en exil. Là-bas, l’homosexualité est encore aujourd’hui considérée comme un crime au regard de la loi.
À l’été 1999, alors qu’il a presque 30 ans, Fadi Malek (nom de plume) quitte son Liban natal et atterrit à Montréal. Il passe une jeunesse tumultueuse marquée par la guerre civile qui mettra le pays à feu et à sang. C’est aussi à ce moment que l’adolescent se rend compte de son attirance pour les hommes. Après s’être inventé quelques béguins pour des filles et avoir obtenu un diplôme en architecture pour satisfaire les attentes de ses proches, il décide d’embarquer dans un avion et d’enfin commencer sa vie. C’est à L’Étincelle, un petit café situé dans le quartier de La Petite-Patrie et où, de l’aveu des propriétaires, il fait bon « ralentir, s’ennuyer, rêver », que Fadi Malek rencontre l’illustratrice Anne Villeneuve. La femme qui dessine lui propose de mettre son histoire en mots et en images, et à œuvrer ensemble à la création d’un fanzine, qui deviendra en définitive l’album La fin du commencement. Face au Liban, Fadi Malek demeure un être en exil. Là-bas, l’homosexualité est encore aujourd’hui considérée comme un crime au regard de la loi.