« Les conditions sociales ne déterminent pas le travail de création, mais elles le conditionnent », écrit Patrice Spadoni, qui présente les étapes de la vie et du travail de sa mère, la peintre Denise Ferrier. Elle expose au Salon d’automne de 1947, participe au Salon des réalités nouvelles, organisé par le Musée national d’art moderne, dont le directeur, Jean Cassou, remarque son travail… Mais, confrontée à une malchance tenace, elle subit avec exacerbation autant la difficulté à émerger d’une femme artiste que les effets de la fracture de classe. Elle fut ainsi secrétaire, couturière, coloriste de bandes dessinées, illustratrice pour la presse, mais elle continua à créer ses huiles, sur toile, sur carton, sur bois… Plus d’une centaine de reproductions permettent de contempler ses peintures abstraites, de s’arrêter sur un Autoportrait de 1946-1947, sur L’Enfant peintre de 1960. Reconnaissance posthume : quatre de ses œuvres sont entrées, en juin 2021, dans la collection du Musée national d’art moderne. Elle était, selon l’artiste plasticien Djos Janssens, un « libre électron ». L’écriture de l’histoire de son œuvre commence.
« Les conditions sociales ne déterminent pas le travail de création, mais elles le conditionnent », écrit Patrice Spadoni, qui présente les étapes de la vie et du travail de sa mère, la peintre Denise Ferrier. Elle expose au Salon d’automne de 1947, participe au Salon des réalités nouvelles, organisé par le Musée national d’art moderne, dont le directeur, Jean Cassou, remarque son travail… Mais, confrontée à une malchance tenace, elle subit avec exacerbation autant la difficulté à émerger d’une femme artiste que les effets de la fracture de classe. Elle fut ainsi secrétaire, couturière, coloriste de bandes dessinées, illustratrice pour la presse, mais elle continua à créer ses huiles, sur toile, sur carton, sur bois… Plus d’une centaine de reproductions permettent de contempler ses peintures abstraites, de s’arrêter sur un Autoportrait de 1946-1947, sur L’Enfant peintre de 1960. Reconnaissance posthume : quatre de ses œuvres sont entrées, en juin 2021, dans la collection du Musée national d’art moderne. Elle était, selon l’artiste plasticien Djos Janssens, un « libre électron ». L’écriture de l’histoire de son œuvre commence.