Dessinateur espagnol très capable en séries d'aventure, auteur de séries populaires de cow-boys et de pirates, bien connu pour El "Cachorro" , bien qu'il ait également été un virtuose des dessins humoristiques chez Toray et Bruguera. Ses premiers pas dans la bande dessinée se font à la maison d'édition Hispano Americana, avec laquelle il commence en 1941 à dessiner des cahiers des collections Grandes Aventures et Albums favoris de la jeunesse, entre 1941 et 1942. Dans la même maison de disques, en 1944 il collabore déjà à Magazine Leyendas, où il a créé la série aventureuse Dick Norton et l'humoristique Antonio Barbas Heredia, dont il y eut plus tard une édition dans des cahiers. Ici, Iranzo a déjà précisé qu'il avait une capacité innée à raconter à travers des images, avec la qualité supplémentaire qu'il avait fait communier la plasticité et le dynamisme des figures caricaturales avec son style de dessin, apparemment brut et plein d'encre dans son interprétation de l'aventure, mais très doux dans le contour et aimable dans le décor de la page générale quand il s'agissait d'humour ou de parodie. Sa qualité de dessinateur n'échappe pas au nez de l'éditrice Consuelo Gil, qui l'attire vers Chicos, revue pour laquelle il travaille sous le pseudonyme de J. Iribarren dessinant de 1944 à 1947 les titres La ciudad del gong, El pirata desconocido, Fuera de la ley, La cruz de fuego y El eco de las 3 montañas. En 1946, Iranzo dessine pour quatre éditeurs différents : Gil, Hispano Americana (pour Pocket Humor il réalise Tarzanote de los micos), Bruguera (dans la collection Aventuras y viaje, dans deux cahiers monographiques et dans la série Huracán y Polvorilla) et dans Toray (Pepito Rayo et Nina, une collection restée inachevée). Avec Toray, il entame une relation professionnelle très fructueuse car c'est avec cette société qu'il obtiendra la première reconnaissance populaire d'une certaine ampleur, avec la série servie dans des carnets intitulés El Capitán Coraje (dont le premier numéro a été dessiné par Macabich). À partir de 1947, Iranzo quitta Gil pour travailler plus intensément avec Bruguera à Barcelone, étant La familia Pepe sa création de poids pour Tom Thumb, encadrée dans la chronique domestique et sociale si chère à l'éditeur barcelonais, mais ses premières grandes œuvres furent publiées avec Toray, dans les revues Garabatos et Chispa, où sont publiées jusqu'en 1948 ses séries Antonio Barbas, La familia Castaña et Rafaé Bolavá, todo lo que dise e verdá. Et avec Toray il n'a pas fait que de l'humour, car Rayo Kit date de 1949, un autre de ses succès, désormais dans l'univers générique du western. Au cours de ces années, il dessine d'autres bandes dessinées dignes de mention : en 1950, plusieurs cahiers verticaux de pirates et de cow-boys pour la collection Sélection d'aventures de Toray , la série parodique Pancho Colate pour Ameller, la série Violina et "Linda" pour Lupita, ou encore la série Listín et Tarugo, El Capitan Veneno et Perico et Frescales, tous les deux, pour la revue Trampolín, d'Acción Católica. L'œuvre dont on se souviendra le plus, de sa création en 1951 à aujourd'hui, fut El "Cachorro", l'une des collections les plus emblématiques des années 50, puisque, après 213 livraisons, elle dura jusqu'en 1959, date à laquelle a été annulé sur la volonté expresse de l'auteur, qui n'a pas voulu diminuer la qualité de son exécution lorsque les éditeurs lui ont demandé d'alterner sa production avec d'autres ouvrages. Après avoir pris cette décision, Iranzo retourna travailler avec Toray en 1961, pour créer Dick Relámpago, mais l'âge d'or des carnets d'aventures était déjà révolu. Un an plus tôt, en 1960, sa création précédente, la parodie de science-fiction au rythme effréné Kosman, il a dû être édité par lui-même, dans une entreprise qui a échoué. Dans les aventures du jeune pirate comme dans celles des cow-boys ou dans celles du tireur de l'espace, Iranzo a déroulé un tourbillon d'action sans pause, très bien dessiné et étiqueté, séduisant et addictif, qui a pris le lecteur sur les ailes d'un aventure à l'autre, chacune plus incroyable. Les arguments d'Iranzo, qui étaient les siens, ont été critiqués comme étant trop attachés aux vices de la série et chargés de manichéisme, mais la vérité est que la simplicité et le parti pris éventuel de ses scénarios visaient à produire du divertissement et non à satisfaire des positions idéologiques. ou ségrégationnistes. Son désir était de divertir, et en ce sens il a largement atteint ses objectifs. L'auteur a survécu au cours des années 1960 avec diverses collaborations, comme la série qu'il a créée pour le magazine Tele Radio (El burrito Lucero et La ratita Casilda), et n'a pas enregistré un autre succès exceptionnel puisque ses graphismes étaient déjà étroitement liés à une manière spécifique de faire des bandes dessinées. Bruguera a partiellement réédité El "Cachorro" au sein de la collection Bravo dans les années 1970, et la série a connu plusieurs autres tentatives de réédition, en noir et blanc ou en couleur (comme la dernière de Castilla Reno), ainsi que certains de ses cow-boys (les titres d'Ursus Cowboy, West et Lightning Kitcontenaient des rééditions d'Iranzo). Ses dernières œuvres incluent son passage entre 1982 et 1984 dans le magazine Makoki (avec la parodie Don Cipote de la Mancha), ou dans El Víbora. Il se consacre à la peinture dans les dernières années de sa vie. Il s'installe d'abord dans la ville grenadine d'Almuñécar, d'où est originaire sa première femme. À sa mort, Iranzo est retournée à Barcelone et s'est remariée et a passé du temps à Palamós. Sa deuxième épouse est également décédée avant lui. Il meurt à Barcelone le 3 février 1998, après avoir laissé entre les mains d'amis quelques nouvelles bandes dessinées inédites.
Texte et photo © Tebeosfera
Dessinateur espagnol très capable en séries d'aventure, auteur de séries populaires de cow-boys et de pirates, bien connu pour El "Cachorro" , bien qu'il ait également été un virtuose des dessins humoristiques chez Toray et Bruguera. Ses premiers pas dans la bande dessinée se font à la maison d'édition Hispano Americana, avec laquelle il commence en 1941 à dessiner des cahiers des collections Grandes Aventures et Albums favoris de la jeunesse, entre 1941 et 1942. Dans la même maison de disques, en 1944 il collabore déjà à Magazine Leyendas, où il a créé la série aventureuse Dick Norton et l'humoristique Antonio Barbas Heredia, dont il y eut plus tard une édition dans des cahiers. Ici, Iranzo a déjà précisé qu'il avait une capacité innée à raconter à travers des images, avec la qualité supplémentaire qu'il avait fait communier la plasticité et le dynamisme des figures caricaturales avec son style de dessin, apparemment brut et plein d'encre dans son interprétation de l'aventure, mais très doux dans le contour et aimable dans le décor de la page générale quand il s'agissait d'humour ou de parodie. Sa qualité de dessinateur n'échappe pas au nez de l'éditrice Consuelo Gil, qui l'attire vers Chicos, revue pour laquelle il travaille sous le pseudonyme de J. Iribarren dessinant de 1944 à 1947 les titres La ciudad del gong, El pirata desconocido, Fuera de la ley, La cruz de fuego y El eco de las 3 montañas. En 1946, Iranzo dessine pour quatre éditeurs différents : Gil, Hispano Americana (pour Pocket Humor il réalise Tarzanote de los micos), Bruguera (dans la collection Aventuras y viaje, dans deux cahiers monographiques et dans la série Huracán y Polvorilla) et dans Toray (Pepito Rayo et Nina, une collection restée inachevée). Avec Toray, il entame une relation professionnelle très fructueuse car c'est avec cette société qu'il obtiendra la première reconnaissance populaire d'une certaine ampleur, avec la série servie dans des carnets intitulés El Capitán Coraje (dont […]
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