Nicolas Nadé, né en 1982, vit et travaille à Metz. Passionné par les plantes à caudex, Nadé collecte également les modes d’emploi et les notices techniques. Ces modèles techno et végétaux alimentent des illustrations et des bandes dessinées motivées par la description de processus abstraits, désincarnés, décrits avec distance et précision au moyen de tracés régulés et des trames autocollantes caractéristiques des manga. Le sens du découpage, l’inventivité graphique de Nadé et la puissance d’évocation de ses images font pourtant de ces paysages artificiels — durs, raides et codifiés de prime abord —, d’incomparables terrains d’aventure pour l’œil et pour l’intelligence. Ses objets, ses mécanismes, ses agencements mouvants et muets sont autant d’occasions d’émerveillement, de contemplation, d’exaltation, de circulation, d’égarement, d’évasion, de pensée… On le voit, la bande dessinée de Nicolas Nadé est résolument formaliste. Elle donne des formes à habiter. Mieux, elle donne le désir d’habiter ces formes. Et plus intimement peut-être, le désir de devenir l’une d’entre elles. En 2013, Nicolas Nadé est invité par Jochen Gerner à participer au n° 3 de la revue Mon Lapin (L’Association) — cette invitation est le déclencheur de son travail de bande dessinée. En 2014, il autoédite quatre volumes intitulés Quadrilogie bitmap. L’année suivante, les éditions FP&CF publient Durville (réalisé en collaboration avec Alexandre Essayie et L’Institut sérigraphique) puis Nobu (avec Alexandre Essayie, 2016). Les Éditions Matière publient le leporello Ingrédients, puis Quelques miettes à géométrie variable en 2017. Modèle Puissance s’autodissout en 2018 à l’occasion d’une dernière exposition intitulée « Division Joy » qui se tient à l’École supérieure d’art et design de Cambrai.
En 2018, Nicolas Nadé fait paraître Parallélisme aux Éditions Matière.
Texte © Éditions Matière
Nicolas Nadé, né en 1982, vit et travaille à Metz. Passionné par les plantes à caudex, Nadé collecte également les modes d’emploi et les notices techniques. Ces modèles techno et végétaux alimentent des illustrations et des bandes dessinées motivées par la description de processus abstraits, désincarnés, décrits avec distance et précision au moyen de tracés régulés et des trames autocollantes caractéristiques des manga. Le sens du découpage, l’inventivité graphique de Nadé et la puissance d’évocation de ses images font pourtant de ces paysages artificiels — durs, raides et codifiés de prime abord —, d’incomparables terrains d’aventure pour l’œil et pour l’intelligence. Ses objets, ses mécanismes, ses agencements mouvants et muets sont autant d’occasions d’émerveillement, de contemplation, d’exaltation, de circulation, d’égarement, d’évasion, de pensée… On le voit, la bande dessinée de Nicolas Nadé est résolument formaliste. Elle donne des formes à habiter. Mieux, elle donne le désir d’habiter ces formes. Et plus intimement peut-être, le désir de devenir l’une d’entre elles. En 2013, Nicolas Nadé est invité par Jochen Gerner à participer au n° 3 de la revue Mon Lapin (L’Association) — cette invitation est le déclencheur de son travail de bande dessinée. En 2014, il autoédite quatre volumes intitulés Quadrilogie bitmap. L’année suivante, les éditions FP&CF publient Durville (réalisé en collaboration avec Alexandre Essayie et L’Institut sérigraphique) puis Nobu (avec Alexandre Essayie, 2016). Les Éditions Matière publient le leporello Ingrédients, puis Quelques miettes à géométrie variable en 2017. Modèle Puissance s’autodissout en 2018 à l’occasion d’une dernière exposition intitulée « Division Joy » qui se tient à l’École supérieure d’art et design de Cambrai.
En 2018, Nicolas Nadé fait paraître Parallélisme aux Éditions Matière.
Texte © Éditions Matière