Jean-Yves Guillaume est né en 1947 à Saint-Nazaire, une région dans laquelle il sera, comme il l’écrit, « nourri par les chantiers navals et les étendues étranges et dénuées d'arbres des marais salants ». Il obtient son diplôme de photographe dans une école en Alsace, mais considère que la photographie s’apprend uniquement par une pratique intensive ; il faut être « passionné, opiniâtre, humble, apprendre de ses erreurs et ne pas compter ses heures ». « Sans personne sur le dos ni personne à commander, » ce métier lui permet d’exprimer son amour de la liberté, mais aussi sa passion pour les paysages vierges et sauvages ainsi que pour le patrimoine. La Bretagne devient ainsi son territoire de prédilection pour exercer son activité. Influencé par des photographes tels que Pete Turner et Guy Bourdin pour leur sens de la couleur et du graphisme, il place au-dessus de tout le peintre William Turner, qu’il voit comme un véritable magicien de la lumière. La musique compte également beaucoup pour Jean-Yves Guillaume ; l’ex-fan des sixties qu’il est, apprécie surtout le rock, « synonyme de liberté, d’insolence, de refus de suivre des chemins trop bien balisés ». En 1976, le photographe s’installe à Brest, « cette ville d’arrimage plus que de passage, indéboulonnable et en partance ». Avec son épouse Dominique, il y crée en 1989 le studio Guillaume Team. En plus de la photographie publicitaire avec son épouse, Jean-Yves Guillaume développe une importante photothèque d'environ 150 000 images, sans cesse renouvelée et concernant majoritairement la Bretagne. Une partie de ces clichés sont parus dans une quinzaine d’ouvrages, en collaboration avec de nombreux auteurs tels que Hervé Bellec, Kenneth White, Hervé Quémener… Le dernier en date, Bretagne, (Éditions Ouest-France, 2020) propose 256 pages de photos inédites soutenues par des textes de Daniel Cario. Des photographies qui sont le résultat d’un travail long, patient, pour saisir la lumière qui révélera toute la beauté des paysages. « Je suis très respectueux du paysage et je ne veux surtout pas brusquer les choses. Le paysage est une entité vivante. Je suis réceptif au maximum et une sorte de dialogue s'installe entre moi et le paysage. Je recherche une osmose totale avec mon sujet. » (Le Télégramme, 12 décembre 2011). Actuellement, Jean-Yves Guillaume poursuit sa quête des belles lumières sur de nouveaux territoires. Il a récemment fait paraître dans la revue Ar men, deux reportages photo sur des archipels du nord de l’Écosse : les îles Hébrides (2019) et les Orcades (2020).
Jean-Yves Guillaume est né en 1947 à Saint-Nazaire, une région dans laquelle il sera, comme il l’écrit, « nourri par les chantiers navals et les étendues étranges et dénuées d'arbres des marais salants ». Il obtient son diplôme de photographe dans une école en Alsace, mais considère que la photographie s’apprend uniquement par une pratique intensive ; il faut être « passionné, opiniâtre, humble, apprendre de ses erreurs et ne pas compter ses heures ». « Sans personne sur le dos ni personne à commander, » ce métier lui permet d’exprimer son amour de la liberté, mais aussi sa passion pour les paysages vierges et sauvages ainsi que pour le patrimoine. La Bretagne devient ainsi son territoire de prédilection pour exercer son activité. Influencé par des photographes tels que Pete Turner et Guy Bourdin pour leur sens de la couleur et du graphisme, il place au-dessus de tout le peintre William Turner, qu’il voit comme un véritable magicien de la lumière. La musique compte également beaucoup pour Jean-Yves Guillaume ; l’ex-fan des sixties qu’il est, apprécie surtout le rock, « synonyme de liberté, d’insolence, de refus de suivre des chemins trop bien balisés ». En 1976, le photographe s’installe à Brest, « cette ville d’arrimage plus que de passage, indéboulonnable et en partance ». Avec son épouse Dominique, il y crée en 1989 le studio Guillaume Team. En plus de la photographie publicitaire avec son épouse, Jean-Yves Guillaume développe une importante photothèque d'environ 150 000 images, sans cesse renouvelée et concernant majoritairement la Bretagne. Une partie de ces clichés sont parus dans une quinzaine d’ouvrages, en collaboration avec de nombreux auteurs tels que Hervé Bellec, Kenneth White, Hervé Quémener… Le dernier en date, Bretagne, (Éditions Ouest-France, 2020) propose 256 pages de photos inédites soutenues par des textes de Daniel Cario. Des photographies qui sont le résultat d’un travail long, patient, pour saisir la lumière qui révélera toute la beauté des paysages. […]