Traductrice littéraire de l’italien au français depuis 2005 et conseillère éditoriale, je vis et travaille entre Paris et l’Italie. Devenir traductrice littéraire a longtemps été un rêve inaccessible, « une forêt obscure ». Il n’existait aucune formation spécifique, a fortiori dans le domaine italien. J’ai donc tracé mon propre chemin, en passant par la librairie et l’édition. J’ai d’abord traduit entre les lignes, par jeu, en sourdine ; en lisant, en voyageant, en étudiant. De La Divine Comédie à Antonio Tabucchi, je tendais l’oreille à cette résonance intérieure qui avait la force d’une évidence. Je libérais les mots. En 2005, après quelques lectures et la traduction d’une nouvelle, Gallimard me confie un premier roman : Blessures de guerre de Giulia Fazzi. Et le rêve, soudain, se réalise. Durant une dizaine d’années j’ai traduit en parallèle, à côté, en plus d’autres activités, toujours au milieu des livres. Je suis convaincue à présent que la traduction littéraire est un métier, un métier essentiel, à mes yeux le plus beau au monde parce qu’il touche à la création, à l’humain, à l’universel. Il mérite en cela qu’on s’y consacre à part entière.
Texte et photo © Site auteure
Traductrice littéraire de l’italien au français depuis 2005 et conseillère éditoriale, je vis et travaille entre Paris et l’Italie. Devenir traductrice littéraire a longtemps été un rêve inaccessible, « une forêt obscure ». Il n’existait aucune formation spécifique, a fortiori dans le domaine italien. J’ai donc tracé mon propre chemin, en passant par la librairie et l’édition. J’ai d’abord traduit entre les lignes, par jeu, en sourdine ; en lisant, en voyageant, en étudiant. De La Divine Comédie à Antonio Tabucchi, je tendais l’oreille à cette résonance intérieure qui avait la force d’une évidence. Je libérais les mots. En 2005, après quelques lectures et la traduction d’une nouvelle, Gallimard me confie un premier roman : Blessures de guerre de Giulia Fazzi. Et le rêve, soudain, se réalise. Durant une dizaine d’années j’ai traduit en parallèle, à côté, en plus d’autres activités, toujours au milieu des livres. Je suis convaincue à présent que la traduction littéraire est un métier, un métier essentiel, à mes yeux le plus beau au monde parce qu’il touche à la création, à l’humain, à l’universel. Il mérite en cela qu’on s’y consacre à part entière.
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