Shiro Kuroi a grandi dans les années 90, âge d’or du célèbre magazine Weekly Shonen Jump, en pleine publication de Dragon Ball et de Ken le Survivant. Naturellement, il devient fan de mangas. Adepte des séries au trait détaillé, il tombe amoureux de Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki et d’Akira de Katsuhiro Otomo. À la même époque, Mœbius est introduit au Japon comme un des maîtres de la science-fiction. Shiro Kuroi découvre ainsi la bande dessinée, qui devient une profonde source d’inspiration. Pendant ses études de graphisme à l’université, il tente sa chance auprès des éditeurs et gagne un prix chez un grand magazine seinen. Cependant, malgré plusieurs années de discussions, ses projets ne débouchent pas sur une série… Il entre alors au studio Toei, chargé de la production d’anime de renom, tels que One Piece ou Pretty Cure. Il se fait la main sur les décors et apprend à maîtriser les outils numériques, qu’il utilise avec talent pour ses propres œuvres. Il reste trois ans, avant de devenir web designer dans une autre entreprise. Pour autant, il n’abandonne pas la création originale et publie à compte d’auteur plusieurs magazines qu’il vend sur des conventions : c’est par ce biais qu’il dessine le prototype de ce qui deviendra Léviathan…
Texte © Ki-oon
Shiro Kuroi a grandi dans les années 90, âge d’or du célèbre magazine Weekly Shonen Jump, en pleine publication de Dragon Ball et de Ken le Survivant. Naturellement, il devient fan de mangas. Adepte des séries au trait détaillé, il tombe amoureux de Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki et d’Akira de Katsuhiro Otomo. À la même époque, Mœbius est introduit au Japon comme un des maîtres de la science-fiction. Shiro Kuroi découvre ainsi la bande dessinée, qui devient une profonde source d’inspiration. Pendant ses études de graphisme à l’université, il tente sa chance auprès des éditeurs et gagne un prix chez un grand magazine seinen. Cependant, malgré plusieurs années de discussions, ses projets ne débouchent pas sur une série… Il entre alors au studio Toei, chargé de la production d’anime de renom, tels que One Piece ou Pretty Cure. Il se fait la main sur les décors et apprend à maîtriser les outils numériques, qu’il utilise avec talent pour ses propres œuvres. Il reste trois ans, avant de devenir web designer dans une autre entreprise. Pour autant, il n’abandonne pas la création originale et publie à compte d’auteur plusieurs magazines qu’il vend sur des conventions : c’est par ce biais qu’il dessine le prototype de ce qui deviendra Léviathan…
Texte © Ki-oon