Jôli est né en 1971, il a grandi dans un petit village de Suisse romande. Chrétien militant, il est marié et père de quatre enfants. En 1998, il part en Afrique du Nord avec son épouse pour s’impliquer au sein d’une ONG vivant dans un quartier populaire proche des gens du pays. Au fil des onze ans passés en pays musulman, Jôli a souvent eu l’occasion de constater que les médias locaux véhiculaient une image anti-occidentale. Rentré en Europe, il remarque le même manque d’objectivité de la part des médias au sujet des musulmans. Ces opinions, souvent formulées sans nuance, génèrent suspicion et intolérance qui nous isolent les uns des autres. Tout cela le pousse à vouloir communiquer un message percutant : même en étant chrétien, on peut avoir des amis musulmans et vice versa. Et c’est au travers de la bande dessinée que Jôli, autodidacte, décide de communiquer ce message. Pour commencer, il fera un stage de huit mois, chez Alain, un bédéiste suisse, puis c’est en août 2010 qu’il commencera la première planche de la BD de « Sam et Salem ». Il lui faudra presque 4 ans (à temps partiel) pour mener à terme ce projet. Vivre de la BD n’est pas vraiment possible, c’est pour cette raison que Jôli est employé à temps partiel dans un travail parmi les requérants d’asile qui implique de partager l’amitié, mais aussi d’encourager les Suisses à aller à la rencontre de l’étranger. Pour son travail de bande dessinée, Jôli vit de dons.
Jôli est né en 1971, il a grandi dans un petit village de Suisse romande. Chrétien militant, il est marié et père de quatre enfants. En 1998, il part en Afrique du Nord avec son épouse pour s’impliquer au sein d’une ONG vivant dans un quartier populaire proche des gens du pays. Au fil des onze ans passés en pays musulman, Jôli a souvent eu l’occasion de constater que les médias locaux véhiculaient une image anti-occidentale. Rentré en Europe, il remarque le même manque d’objectivité de la part des médias au sujet des musulmans. Ces opinions, souvent formulées sans nuance, génèrent suspicion et intolérance qui nous isolent les uns des autres. Tout cela le pousse à vouloir communiquer un message percutant : même en étant chrétien, on peut avoir des amis musulmans et vice versa. Et c’est au travers de la bande dessinée que Jôli, autodidacte, décide de communiquer ce message. Pour commencer, il fera un stage de huit mois, chez Alain, un bédéiste suisse, puis c’est en août 2010 qu’il commencera la première planche de la BD de « Sam et Salem ». Il lui faudra presque 4 ans (à temps partiel) pour mener à terme ce projet. Vivre de la BD n’est pas vraiment possible, c’est pour cette raison que Jôli est employé à temps partiel dans un travail parmi les requérants d’asile qui implique de partager l’amitié, mais aussi d’encourager les Suisses à aller à la rencontre de l’étranger. Pour son travail de bande dessinée, Jôli vit de dons.