Christian Marthe naît le 26 septembre 1961 à Fribourg. Après une formation de mécanicien électricien, il renonce à suivre des études d’ingénieur, déclarant à ses professeurs, qu’il préférait faire de la BD et du cinéma. Commence alors un parcours hors-piste, un trajet constitué d’une multitude d’activités toujours en marge d’un boulot alimentaire. Ce job principal (en termes d’heures) lui permet de financer ce qu’il appellera « sa formation continue ». Autodidacte par destinée, il se lance dans la réalisation de court-métrages, la sonorisation d’un groupe musical, il est l’un des 10 membres de la première heure de La Spirale, célèbre cave conc’ de Fribourg et y assure de nombreuses années la sonorisation des groupes qui s’y sont produits. Côté dessin, il commence à publier des dessins de presse dans un journal hebdomadaire local. Puis il est embarqué dans l’aventure du « Semeur », journal satirique ancêtre de Vigousse, dans lequel il tiendra un rôle dans la direction de la publication. En parallèle , en 1992, il dessine, toujours des dessins de presse dans le numéro zéro de L’Objectif, un bi-mensuel fribourgeois et y restera jusqu’à sa disparition, en 2014. En 1995, il tourne ce qui à ce jour est son film le plus abouti ; « Le rieur aux anges » court-métrage de 15 min. avec Patrick Lapp, Thierry Romanens et Anne-Laure Vieli comme interprètes. Il a tenu également des postes de preneur de son sur les films courts de Lorenzo Gabriele (Skindeep) et d’Isabelle Blanc (Frère et sœur, Léopard de demain à Locarnao) ou de directeur de production sur l’Orage (court de Jean-Luc Corpataux). De fil en aiguille, en 2004, il rachète la petite société, active dans la fabrication et la distribution de pièces métalliques pour les installations en verre, dans laquelle il tenait le rôle de responsable de production. Ce qui l’éloigne un tant soit beaucoup de ses maîtresses passions. Il y acquiert toutefois quantité de compétences liées à la gestion d’un tel projet. L’aventure capote en 2017, globalisation et changements radicaux dans les modes de consommation des clients y sont pour quelque chose. Il rebondit chez un concurrent comme technico-commercial. Et surtout avec Claude Hayoz, il remet en route leur projet de BD qui se traîne depuis de longues années. Okla le gorille détective, personnage secondaire d’une BD publiée dans un fanzine, la RAD au début des années ’80. Et reprend partiellement le rôle de Claude à la tête du Festival BDmania. Quoiqu’il en soit en 2021, sort (enfin) la première BD digne de ce nom crobardée par ce touche-à-tout invétéré. Il y aura mis le temps, mais tout vient à point… Et rassurez-vous ce n’est que le premier tome. Le second est en gestation.
Christian Marthe naît le 26 septembre 1961 à Fribourg. Après une formation de mécanicien électricien, il renonce à suivre des études d’ingénieur, déclarant à ses professeurs, qu’il préférait faire de la BD et du cinéma. Commence alors un parcours hors-piste, un trajet constitué d’une multitude d’activités toujours en marge d’un boulot alimentaire. Ce job principal (en termes d’heures) lui permet de financer ce qu’il appellera « sa formation continue ». Autodidacte par destinée, il se lance dans la réalisation de court-métrages, la sonorisation d’un groupe musical, il est l’un des 10 membres de la première heure de La Spirale, célèbre cave conc’ de Fribourg et y assure de nombreuses années la sonorisation des groupes qui s’y sont produits. Côté dessin, il commence à publier des dessins de presse dans un journal hebdomadaire local. Puis il est embarqué dans l’aventure du « Semeur », journal satirique ancêtre de Vigousse, dans lequel il tiendra un rôle dans la direction de la publication. En parallèle , en 1992, il dessine, toujours des dessins de presse dans le numéro zéro de L’Objectif, un bi-mensuel fribourgeois et y restera jusqu’à sa disparition, en 2014. En 1995, il tourne ce qui à ce jour est son film le plus abouti ; « Le rieur aux anges » court-métrage de 15 min. avec Patrick Lapp, Thierry Romanens et Anne-Laure Vieli comme interprètes. Il a tenu également des postes de preneur de son sur les films courts de Lorenzo Gabriele (Skindeep) et d’Isabelle Blanc (Frère et sœur, Léopard de demain à Locarnao) ou de directeur de production sur l’Orage (court de Jean-Luc Corpataux). De fil en aiguille, en 2004, il rachète la petite société, active dans la fabrication et la distribution de pièces métalliques pour les installations en verre, dans laquelle il tenait le rôle de responsable de production. Ce qui l’éloigne un tant soit beaucoup de ses maîtresses passions. Il y acquiert toutefois quantité de compétences liées à la gestion d’un tel projet. L’aventure capote en 2017, […]