Alban Lefranc, né à Caen en 1975, est un écrivain, auteur dramatique et traducteur français. Ses premiers romans sont des vies imaginaires dans lesquels il "réinvente" les vies de Mohamed Ali, Rainer Werner Fassbinder, Maurice Pialat, Andreas Baader, la chanteuse Nico. Publié en 2006, Des foules, des bouches, des armes retrace les premières années de la Fraction armée rouge vue par les yeux de Bernward Vesper, premier compagnon de Gudrun Ensslin avant qu'elle fonde la RAF avec Andreas Baader. Le roman est repris sous une forme augmentée et largement modifiée, sous le titre Si les bouches se ferment (Verticales, 2014). En 2009, Vous n'étiez pas là (Verticales), qualifié d'« antibiographie », est consacrée à la chanteuse Nico. En mars 2013 paraît Le ring invisible aux éditions Verticales, qui réinvente la jeunesse du boxeur Mohamed Ali. À propos du Ring invisible, Florence Bouchy dans Le monde des livres a écrit : "L'Ali de Lefranc est un agrégat de corps sportifs et subversifs, à travers lesquels jouissances verbale et physique se contiennent et se relancent mutuellement. Dans l'espace potentiel qu'est son texte, aire de perfection protectrice contre le chaos des désirs débridés qui l'assaillent, l'écrivain s'engage pleinement. Prouvant au passage que pour lui, comme pour d'autres, la littérature est un sport de combat." (Le Monde des livres, 11/4/2013). À la mort de Mohamed Ali, Lefranc évoque le boxeur dans Libération. En mars 2015, il publie L'amour la gueule ouverte, hypothèses sur Maurice Pialat, aux éditions Hélium/Actes Sud. "C’est à l’au-delà du sentimentalisme que s’intéresse Alban Lefranc, à cette contrée où « la sagesse ne viendra jamais », dont Pialat fut peut-être le premier explorateur" (Mathieu Lindon, Libération. "À nouveau, la langue d’Alban Lefranc fait merveille : transmutant le matériau brut des entretiens ou des écrits de confidence, elle offre une poésie rythmique digne de son sujet écorché et toujours combattant". Son sixième roman, L'Homme qui brûle (Rivages) paraît en août 2019, et figure sur la première liste du Prix Décembre. "Avec ce glorieux roman magmatique, errance d’un homme perdu dans un Paris à feu et à sang, l’écrivain délivre l’annonce d’un millénarisme pour notre temps" écrit Eric Loret dans Le Monde. Mathieu Lindon dans Libération salue "l'humour noir" du roman. Dans une longue interview avec Marie Richeux sur France Culture, l'auteur parle de son "parti pris littéraire de maintenir les fils du sérieux et de la farce". Fassbinder, la mort en fanfare (Rivages, 2012 ; Rivages Poche, 2019) "fait s'enchevêtrer films, vie de Fassbinder et histoire, s'infiltre au plus profond pour, dans un revirement final, se l'approprier et le transfigurer en un objet romanesque". "Du cinéaste Fassbinder à l'écrivain Alban Lefranc, une possession a eu lieu" (Marianne Dautrey, Le Monde des livres).
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Alban Lefranc, né à Caen en 1975, est un écrivain, auteur dramatique et traducteur français. Ses premiers romans sont des vies imaginaires dans lesquels il "réinvente" les vies de Mohamed Ali, Rainer Werner Fassbinder, Maurice Pialat, Andreas Baader, la chanteuse Nico. Publié en 2006, Des foules, des bouches, des armes retrace les premières années de la Fraction armée rouge vue par les yeux de Bernward Vesper, premier compagnon de Gudrun Ensslin avant qu'elle fonde la RAF avec Andreas Baader. Le roman est repris sous une forme augmentée et largement modifiée, sous le titre Si les bouches se ferment (Verticales, 2014). En 2009, Vous n'étiez pas là (Verticales), qualifié d'« antibiographie », est consacrée à la chanteuse Nico. En mars 2013 paraît Le ring invisible aux éditions Verticales, qui réinvente la jeunesse du boxeur Mohamed Ali. À propos du Ring invisible, Florence Bouchy dans Le monde des livres a écrit : "L'Ali de Lefranc est un agrégat de corps sportifs et subversifs, à travers lesquels jouissances verbale et physique se contiennent et se relancent mutuellement. Dans l'espace potentiel qu'est son texte, aire de perfection protectrice contre le chaos des désirs débridés qui l'assaillent, l'écrivain s'engage pleinement. Prouvant au passage que pour lui, comme pour d'autres, la littérature est un sport de combat." (Le Monde des livres, 11/4/2013). À la mort de Mohamed Ali, Lefranc évoque le boxeur dans Libération. En mars 2015, il publie L'amour la gueule ouverte, hypothèses sur Maurice Pialat, aux éditions Hélium/Actes Sud. "C’est à l’au-delà du sentimentalisme que s’intéresse Alban Lefranc, à cette contrée où « la sagesse ne viendra jamais », dont Pialat fut peut-être le premier explorateur" (Mathieu Lindon, Libération. "À nouveau, la langue d’Alban Lefranc fait merveille : transmutant le matériau brut des entretiens ou des écrits de confidence, elle offre une poésie rythmique digne de son sujet écorché et toujours combattant". […]