Camille Lavaud Benito est née en 1981 à Bergerac. Elle vit et travaille tantôt dans un village médiéval de sa terre natale, la Dordogne, tantôt à Paris. Elle obtient son DNSEP à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux. L’œuvre graphique de Camille Lavaud se construit en un nœud associatif d’idées, ordonné par la pratique du dessin, de l’écriture et du film. Ce système de travail n’instaure aucune hiérarchie entre les différentes sources d’archives (historiques, patrimoniales ou presse populaire), et questionne la notion de genre entre ces pratiques artistiques. Il en résulte des va-et-vient de sens, des bifurcations romanesques et scénaristiques, des constructions ou déconstructions parodiques. De ces associations et collections naît une réalité burlesque, toujours à la lisière de la réalité et de la fiction. Vérité romancée dessinée ou cinéma du réel dessiné ou encore fiction documentée dessinée ? Cette production graphique s’apparente à un Art de la mémoire où la mémoire serait systématiquement dysfonctionnelle. Des jonctions thématiques liées au sujet de l’adaptation entre littérature et cinéma engendrent une écriture modulable du scénario, par le dessin et le film. Cette passerelle transmédias se nomme « Le Consortium des Prairies », nomination générale pour définir une norme particulière de recherche sur le thème de l’adaptation. Certains de ses dessins sont publiés dans des revues (Feuilleton, Citizen K, New York Times, Le Monde, revue XXI, Franky (et Nicole)…), sur des pochettes de disque (Pierre Vassiliu chez Born Bad records) ou édités, ainsi son premier livre Blocus Solus – en hommage à Locus Solus de Raymond Roussel – paraît chez United Dead Artists en 2013. Depuis elle participe à d’autres projets de livres (illustration du livre Des pépites dans le goudron de Mathieu Morin chez Fremok Knock Outsider en 2019), et en 2021, sort son premier tome de La vie souterraine chez Les Requins Marteaux.
Texte © Les Requins Marteaux
Camille Lavaud Benito est née en 1981 à Bergerac. Elle vit et travaille tantôt dans un village médiéval de sa terre natale, la Dordogne, tantôt à Paris. Elle obtient son DNSEP à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux. L’œuvre graphique de Camille Lavaud se construit en un nœud associatif d’idées, ordonné par la pratique du dessin, de l’écriture et du film. Ce système de travail n’instaure aucune hiérarchie entre les différentes sources d’archives (historiques, patrimoniales ou presse populaire), et questionne la notion de genre entre ces pratiques artistiques. Il en résulte des va-et-vient de sens, des bifurcations romanesques et scénaristiques, des constructions ou déconstructions parodiques. De ces associations et collections naît une réalité burlesque, toujours à la lisière de la réalité et de la fiction. Vérité romancée dessinée ou cinéma du réel dessiné ou encore fiction documentée dessinée ? Cette production graphique s’apparente à un Art de la mémoire où la mémoire serait systématiquement dysfonctionnelle. Des jonctions thématiques liées au sujet de l’adaptation entre littérature et cinéma engendrent une écriture modulable du scénario, par le dessin et le film. Cette passerelle transmédias se nomme « Le Consortium des Prairies », nomination générale pour définir une norme particulière de recherche sur le thème de l’adaptation. Certains de ses dessins sont publiés dans des revues (Feuilleton, Citizen K, New York Times, Le Monde, revue XXI, Franky (et Nicole)…), sur des pochettes de disque (Pierre Vassiliu chez Born Bad records) ou édités, ainsi son premier livre Blocus Solus – en hommage à Locus Solus de Raymond Roussel – paraît chez United Dead Artists en 2013. Depuis elle participe à d’autres projets de livres (illustration du livre Des pépites dans le goudron de Mathieu Morin chez Fremok Knock Outsider en 2019), et en 2021, sort son premier tome de La vie souterraine chez Les Requins Marteaux.
Texte © Les Requins Marteaux