Louis Hémon est un écrivain français. Originaire de Brest, il s'installe au Québec en 1911. Après avoir pratiqué pendant quelques mois le métier de sténographe, il s'engage comme garçon de ferme chez un agriculteur de Péribonka. En 1912, il se rend au Lac-Saint-Jean, dans un petit village de colonisation, d'où lui vient l'inspiration pour écrire son célèbre roman du terroir : « Maria Chapdelaine ». Au début d'avril, de retour à Montréal, il travaille comme traducteur, tout en dactylographiant son roman sur la machine de son employeur en arrivant tôt le matin au bureau. Le 26 juin, il expédie celui-ci au journal Le Temps, qui le publiera l'année suivante. Entre-temps, il quitte Montréal en direction de l'Ouest canadien où il souhaite participer aux moissons. À Chapleau, où il s'est arrêté, il meurt à 32 ans, happé par un train avec un compagnon d'équipée australien le 8 juillet 1913. « Maria Chapdelaine » est d'abord publié en feuilleton au début de 1914 à Paris, puis en volume au Québec en 1916 avant la version définitive qui paraîtra aux éditions Grasset en 1921. Le roman connut un immense succès commercial et Louis Hémon reste l'écrivain emblématique du Canada francophone par son évocation mythique des humbles paysans défricheurs du début du XXe siècle et de la terre québécoise.
Texte et photo © Babelio
Louis Hémon est un écrivain français. Originaire de Brest, il s'installe au Québec en 1911. Après avoir pratiqué pendant quelques mois le métier de sténographe, il s'engage comme garçon de ferme chez un agriculteur de Péribonka. En 1912, il se rend au Lac-Saint-Jean, dans un petit village de colonisation, d'où lui vient l'inspiration pour écrire son célèbre roman du terroir : « Maria Chapdelaine ». Au début d'avril, de retour à Montréal, il travaille comme traducteur, tout en dactylographiant son roman sur la machine de son employeur en arrivant tôt le matin au bureau. Le 26 juin, il expédie celui-ci au journal Le Temps, qui le publiera l'année suivante. Entre-temps, il quitte Montréal en direction de l'Ouest canadien où il souhaite participer aux moissons. À Chapleau, où il s'est arrêté, il meurt à 32 ans, happé par un train avec un compagnon d'équipée australien le 8 juillet 1913. « Maria Chapdelaine » est d'abord publié en feuilleton au début de 1914 à Paris, puis en volume au Québec en 1916 avant la version définitive qui paraîtra aux éditions Grasset en 1921. Le roman connut un immense succès commercial et Louis Hémon reste l'écrivain emblématique du Canada francophone par son évocation mythique des humbles paysans défricheurs du début du XXe siècle et de la terre québécoise.
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