José Guadalupe Posada Aguilar, né le 2 février 1852 dans le quartier de San Marcos à Aguascalientes et mort le 20 janvier 1913 à Mexico, est un graveur, caricaturiste et illustrateur mexicain. Posada n'a laissé aucun document écrit, et on dispose de très peu de témoignages le concernant. En 1868, Posada entre à l'Academia Municipal de Artes y Oficios, école de beaux-arts dispensant une formation académique. Puis, toujours à Aguascalientes, il entre en 1870 en tant qu'apprenti dans l'atelier de Trinidad Pedroza, graveur et lithographe de qualité. Posada commence sa carrière de caricaturiste : en 1871, âgé de dix-neuf ans donc, il illustre un hebdomadaire satirique imprimé par Pedroza nommé El Jicote, titre qui est l'inversion malicieuse de El Quijote, le Don Quichotte - le jicote (Melipona Beechi) évoquant un insecte actif et travailleur, possible référence au lectorat du journal. Posada est en outre professeur de lithographie à partir de 1884. Il illustre divers ouvrages, dans un style soigné et classique, et réalise des illustrations pour des livres, des illustrations commerciales (boîtes de cigares, d'allumettes, étiquettes pour des liqueurs), et des images religieuses. José Guadalupe Posada arrive à Mexico à la fin de l'année 1888. Il est illustrateur indépendant et travaille, de manière régulière ou occasionnelle, pour de nombreux journaux et maisons d'édition de la capitale. Parmi la multitude d'éditeurs qui ont recours à ses services, une maison d'édition est primordiale : celle d'Antonio Vanegas Arroyo, éditeur très prolifique, qui vend de nombreux journaux, pages d'actualité (hojas volantes) publiées au gré des événements de l'actualité, mais aussi de très nombreux livres (contes, chansonniers, livres de cuisine, etc.) ou encore des jeux de table. À l'époque où Posada arrive à Mexico, le graveur Manuel Manilla travaille déjà pour Vanegas Arroyo. Il devient l'influence majeure de Posada, notamment dans la représentation des calaveras. C'est pour Antonio Vanegas Arroyo que Posada réalise ses plus célèbres images, ses gravures les plus spectaculaires. C'est auprès de lui qu'à partir des années 1889-1890, Posada développe son style qui le distingue très nettement. À partir de 1889, Posada utilise principalement la technique du burin sur zinc, qu'il développe notamment à partir de 1900. Posada meurt seul et oublié en 1913 dans un quartier misérable de Tepito. Selon son acte de décès sa mort est due à l'alcoolisme. Personne ne réclamant son corps, José Guadalupe Posada est enterré dans la fosse commune du Panteón Civil de Dolores à Mexico.
José Guadalupe Posada Aguilar, né le 2 février 1852 dans le quartier de San Marcos à Aguascalientes et mort le 20 janvier 1913 à Mexico, est un graveur, caricaturiste et illustrateur mexicain. Posada n'a laissé aucun document écrit, et on dispose de très peu de témoignages le concernant. En 1868, Posada entre à l'Academia Municipal de Artes y Oficios, école de beaux-arts dispensant une formation académique. Puis, toujours à Aguascalientes, il entre en 1870 en tant qu'apprenti dans l'atelier de Trinidad Pedroza, graveur et lithographe de qualité. Posada commence sa carrière de caricaturiste : en 1871, âgé de dix-neuf ans donc, il illustre un hebdomadaire satirique imprimé par Pedroza nommé El Jicote, titre qui est l'inversion malicieuse de El Quijote, le Don Quichotte - le jicote (Melipona Beechi) évoquant un insecte actif et travailleur, possible référence au lectorat du journal. Posada est en outre professeur de lithographie à partir de 1884. Il illustre divers ouvrages, dans un style soigné et classique, et réalise des illustrations pour des livres, des illustrations commerciales (boîtes de cigares, d'allumettes, étiquettes pour des liqueurs), et des images religieuses. José Guadalupe Posada arrive à Mexico à la fin de l'année 1888. Il est illustrateur indépendant et travaille, de manière régulière ou occasionnelle, pour de nombreux journaux et maisons d'édition de la capitale. Parmi la multitude d'éditeurs qui ont recours à ses services, une maison d'édition est primordiale : celle d'Antonio Vanegas Arroyo, éditeur très prolifique, qui vend de nombreux journaux, pages d'actualité (hojas volantes) publiées au gré des événements de l'actualité, mais aussi de très nombreux livres (contes, chansonniers, livres de cuisine, etc.) ou encore des jeux de table. À l'époque où Posada arrive à Mexico, le graveur Manuel Manilla travaille déjà pour Vanegas Arroyo. Il devient l'influence majeure de Posada, notamment dans la représentation des calaveras. C'est pour Antonio Vanegas […]