Quelques soient les outils que j'utilise, les pinceaux larges ou petits, les couteaux ou la spatule, c'est par le jeu des motifs, des accidents et des transparences que l'image nait, suspendue, entre rêve et réalité. Dans cet espace insaisissable, l'équilibre se fait, fragile, autour de deux pôles: l'abstraction et le réalisme. Comme les deux axes constitutifs de tout ce qui est: le visible et l'invisible, le conscient et l'inconscient... La série des portraits, puis celle des lieux de rencontres que sont les cafés, les commerces parisiens, etc. sont nées du désir de sonder la vie, le monde, mon monde, parler des gens, de la rue, du quotidien… De devenir un témoin… Prendre ''le théâtre de la vie'' comme source d’inspiration, le tordre dans tous les sens et en faire sortir la substance de son temps. Il me semble que les portraits transcendent les personnes qu’ils représentent, pour évoquer pleinement une société à un moment donné. Quant aux villes que nous habitons, ce sont des carrefours d’histoires. Dans les villes, les récits s‘imbriquent, se croisent, se heurtent, convergent et se transforment. C'est passionnant ! Et, comme le papier absorbe l’encre, les artistes témoignent de la vie et de leurs temps...Quelques soient les outils qu'ils utilisent...
Texte © Auteure
Quelques soient les outils que j'utilise, les pinceaux larges ou petits, les couteaux ou la spatule, c'est par le jeu des motifs, des accidents et des transparences que l'image nait, suspendue, entre rêve et réalité. Dans cet espace insaisissable, l'équilibre se fait, fragile, autour de deux pôles: l'abstraction et le réalisme. Comme les deux axes constitutifs de tout ce qui est: le visible et l'invisible, le conscient et l'inconscient... La série des portraits, puis celle des lieux de rencontres que sont les cafés, les commerces parisiens, etc. sont nées du désir de sonder la vie, le monde, mon monde, parler des gens, de la rue, du quotidien… De devenir un témoin… Prendre ''le théâtre de la vie'' comme source d’inspiration, le tordre dans tous les sens et en faire sortir la substance de son temps. Il me semble que les portraits transcendent les personnes qu’ils représentent, pour évoquer pleinement une société à un moment donné. Quant aux villes que nous habitons, ce sont des carrefours d’histoires. Dans les villes, les récits s‘imbriquent, se croisent, se heurtent, convergent et se transforment. C'est passionnant ! Et, comme le papier absorbe l’encre, les artistes témoignent de la vie et de leurs temps...Quelques soient les outils qu'ils utilisent...
Texte © Auteure