Ma formation initiale s'est faite à l'université, en sciences naturelles. Depuis tout petit, je suis passionné de dessin et particulièrement de dessins naturalistes ou de bandes dessinées. Dans ma jeunesse, j'ai découvert Rahan, "l'homme des âges farouches". Le dessin était dynamique et les histoires pleines d'humanité. Avec des dinosaures contemporains d'humains, on était dans la digne tradition du « monde perdu » de Sir Arthur Conan Doyle. Edgar Rice Burrough a aussi probablement été une source d'inspiration pour André Chéret. La bande dessinée « préhistorique » s'est ainsi construite, petit à petit, sur des modèles qui sont aujourd'hui des références. Le roman préhistorique n'est pas en reste non plus, puisque, dans les années 90, J.M. Auel a su développer un univers préhistorique très réaliste. Elle a repris l'idée des découvertes extraordinaires de Rahan, transposées à son héroïne, mais aussi est allée tutoyer le fantastique. Pour réaliser « Ocre », je me suis modestement placé dans cette filiation, tout en essayant de rester dans un environnement plausible et réaliste, en me préservant de la démesure propre à certains ouvrages ou représentations picturales (mammouths et autres animaux démesurés, shamans aux pouvoirs extraordinaires, etc.).
Texte © Auteur
Ma formation initiale s'est faite à l'université, en sciences naturelles. Depuis tout petit, je suis passionné de dessin et particulièrement de dessins naturalistes ou de bandes dessinées. Dans ma jeunesse, j'ai découvert Rahan, "l'homme des âges farouches". Le dessin était dynamique et les histoires pleines d'humanité. Avec des dinosaures contemporains d'humains, on était dans la digne tradition du « monde perdu » de Sir Arthur Conan Doyle. Edgar Rice Burrough a aussi probablement été une source d'inspiration pour André Chéret. La bande dessinée « préhistorique » s'est ainsi construite, petit à petit, sur des modèles qui sont aujourd'hui des références. Le roman préhistorique n'est pas en reste non plus, puisque, dans les années 90, J.M. Auel a su développer un univers préhistorique très réaliste. Elle a repris l'idée des découvertes extraordinaires de Rahan, transposées à son héroïne, mais aussi est allée tutoyer le fantastique. Pour réaliser « Ocre », je me suis modestement placé dans cette filiation, tout en essayant de rester dans un environnement plausible et réaliste, en me préservant de la démesure propre à certains ouvrages ou représentations picturales (mammouths et autres animaux démesurés, shamans aux pouvoirs extraordinaires, etc.).
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