Illustrateur barcelonais qui a principalement travaillé à l'illustration de couvertures de bandes dessinées et de romans populaires, tant pour des éditeurs espagnols tels que Clíper, Ferma ou Petronio que pour d'autres en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, à travers les agences Studio Ortega et Bardon Art. Né à Barcelone en 1926, il commence à dessiner et à peindre pendant son service militaire, où il rencontre Germán Plaza de Diego, fils de l'éditeur et distributeur Germán Plaza Pedraz (1904-1977). Ce fut son contact pour entrer des années plus tard pour travailler pour les labels d'édition de Plaza (Clíper, GP). Germán Plaza de Diego deviendra lui-même le directeur des Ediciones Clíper à partir de 1953. Bien qu'ayant commencé des études de commerce, Chacopino les abandonne rapidement pour étudier pendant deux ans les Beaux-Arts, bien que sa formation soit essentiellement autodidacte. Au début des années cinquante, il est entré à Plaza en tant que dessinateur dans les derniers numéros de El Coyote, et a continué en tant qu'illustrateur et artiste de couverture pour plusieurs des collections de romans populaires éditées par Clíper (Nueva Serie Wallace, Bazooka, Hombres del Oeste, Colección El Búho). Entre 1952 et 1958, il est chargé, avec Álex Coll, d'illustrer les couvertures de l'Encyclopédie Pulga largement diffusée, dont 500 numéros ont été publiés, et de la collection Libros Plaza. À partir de 1954, ce sont les couvertures des derniers numéros de la collection pionnière écrite et dirigée par J. Mallorquí, Futuro. Il réalise de nombreuses couvertures de romans western et de science-fiction pour Toray Ediciones, entre les années 1955-58, dans les collections Espacio, El Mundo Futuro et Rutas del Oeste, signées sous le pseudonyme Cha'Bril. Certaines de ces couvertures ont été réutilisées dans le magazine français Spoutnik (Artima, 1959) et dans d'autres collections britanniques de science-fiction. La relation de travail avec les Plaza a pris fin peu de temps après la fondation de Plaza & Janés (1959). À partir de ce moment, l'essentiel de son travail provient de la maison d'édition Ferma et son successeur, Producciones Editorialiales, pour lesquelles il réalisera une multitude de couvertures pour des collections western (Pistoleros del Oeste, Salvaje Oeste, Sendas Salvajes), science-fiction (Megatón, Rutas del Espacio, Mini Infinitum), guerre (Carro blindado, Extra Combate) et histórico-didáctiques (Gacela blanca, Serie Juvenil Ferma-amarilla et verde). Parallèlement, au début des années soixante, se fait son entrée sur le marché européen, par l'intermédiaire de l'agent José Ortega, avec qui il entretiendra une relation étroite. Ils lui ont proposé de s'installer en Suède, de déménager avec sa famille et de travailler directement à partir de là, mais au bout d'un mois, il est retourné à Barcelone. À travers les agences Studiortega et Bardon Art, il a travaillé pour l'Angleterre, la Suède, le Danemark, la Belgique, l'Allemagne, la France et l'Italie. En règle générale, l'illustrateur transférait tous les droits de ses originaux à l'agence, il était donc courant qu'elle réutilise son travail à plusieurs reprises. Ferma elle-même a publié du matériel d'éditeurs européens en Espagne, il n'est donc pas difficile de trouver parfois la même couverture illustrée par Chacopino dans différentes publications françaises, allemandes et espagnoles. Certains fans allemands prétendent qu'il a peut-être fait mille couvertures juste pour Bastei. Bien que ce ne soit pas son médium habituel, entre 1981 et 1982, il dessine plusieurs bandes dessinées The Phantom incluses dans le magazine Bastei Phantom et les collections Phantom Spezial. Pour l'anglais DC Thomson, plusieurs couvertures de la bande dessinée de guerre Commando (1962-64) lui ont été attribuées. Il a également signé quelques couvertures de Tarzan et Superman dans la collection Librocomic (1978) pour la délégation de Novaro à Barcelone. En 1978, avec l'arrivée des séries animées japonaises à la télévision européenne, l'italien Edizioni Flash, qui avait réalisé avec succès des albums d'autocollants pour Maya l'Abeille et Heidi, fait le saut vers la bande dessinée et, ne pouvant obtenir les droits pour les stickers UFO Robot de Atlas, la nouvelle série de mechas publiée par la RAI, a commandé les scripts à Massimo Pedretti et le dessin à Chacopino, développant trois séries entre 1978 et 1982 : Tele Story Atlas UFO Robot (41 numéros), Atlas UFO Robot présente GOLDRAKE (104) et Actarus(16). Avec des intrigues différant bientôt de la série animée originale et tournant, selon son réalisateur Giovanni Carozzo, jusqu'à 100 000 exemplaires hebdomadaires. Également pour Edizioni Flash, il a réalisé en 1980 deux albums d' autocollants à succès, Lovely Doll et Pierrot, tous deux réédités en Espagne par Edansa et Antalbe, respectivement. Pour l'Arédit-Artima français, des collaborations ont été recensées dans plus d'une soixantaine de publications du milieu des années soixante à la fin des années quatre-vingt. Son travail en tant qu'illustrateur d'autocollants, de cartes postales et de livres s'est poursuivi pour divers éditeurs espagnols et européens, dans des collections de contes pour enfants et de classiques littéraires, à la fois dans des éditions de luxe et de poche. Il est décédé en 2014, peu avant son 88e anniversaire. Après soixante ans dans la profession, il a continué à accepter des commandes presque jusqu'à la fin de sa vie, aussi longtemps que ses yeux et ses mains le lui permettaient. En regardant toute sa carrière en perspective, on peut apprécier son style mimétique, toujours adapté au type de commande, mais très documenté et détaillé. Selon ses proches, Chacopino était un illustrateur rapide et a maintenu un rythme de travail très intense tout au long de sa carrière, étant capable de terminer une couverture en une seule journée. Il était très respectueux des délais et laissait ses agents gérer les contrats et les négociations, ne traitant que du dessin. En ne signant ou en n'accréditant pas bon nombre de ses commandes, une grande partie de son travail est introuvable, mais on estime qu'il a pu réaliser quelque 20 000 couvertures tout au long de sa longue carrière professionnelle.
Texte et photo © tebeosfera
Illustrateur barcelonais qui a principalement travaillé à l'illustration de couvertures de bandes dessinées et de romans populaires, tant pour des éditeurs espagnols tels que Clíper, Ferma ou Petronio que pour d'autres en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, à travers les agences Studio Ortega et Bardon Art. Né à Barcelone en 1926, il commence à dessiner et à peindre pendant son service militaire, où il rencontre Germán Plaza de Diego, fils de l'éditeur et distributeur Germán Plaza Pedraz (1904-1977). Ce fut son contact pour entrer des années plus tard pour travailler pour les labels d'édition de Plaza (Clíper, GP). Germán Plaza de Diego deviendra lui-même le directeur des Ediciones Clíper à partir de 1953. Bien qu'ayant commencé des études de commerce, Chacopino les abandonne rapidement pour étudier pendant deux ans les Beaux-Arts, bien que sa formation soit essentiellement autodidacte. Au début des années cinquante, il est entré à Plaza en tant que dessinateur dans les derniers numéros de El Coyote, et a continué en tant qu'illustrateur et artiste de couverture pour plusieurs des collections de romans populaires éditées par Clíper (Nueva Serie Wallace, Bazooka, Hombres del Oeste, Colección El Búho). Entre 1952 et 1958, il est chargé, avec Álex Coll, d'illustrer les couvertures de l'Encyclopédie Pulga largement diffusée, dont 500 numéros ont été publiés, et de la collection Libros Plaza. À partir de 1954, ce sont les couvertures des derniers numéros de la collection pionnière écrite et dirigée par J. Mallorquí, Futuro. Il réalise de nombreuses couvertures de romans western et de science-fiction pour Toray Ediciones, entre les années 1955-58, dans les collections Espacio, El Mundo Futuro et Rutas del Oeste, signées sous le pseudonyme Cha'Bril. Certaines de ces couvertures ont été réutilisées dans le magazine français Spoutnik (Artima, 1959) et dans d'autres collections britanniques de science-fiction. La relation de travail avec les Plaza a pris fin peu de temps […]
0
Captain Hornet (Arédit)
1
Extra combate
