Il est de ceux dont les bios peuvent débuter par « Déjà tout petit...», ce qui est au monde de la b.d. ce que « il était une fois...» est aux contes pour enfants. Cette histoire-ci commence à Istres, où Luc Brahy est né en 1964. Le dessin l'a toujours passionné : la publicité et le dessin de presse lui permettent d'être publié - un encouragement salutaire pour les artistes du crayon. Il n'a pas trente ans quand un éditeur (Vent d'Ouest) publie son premier album : « Zoltan », sur un scénario de Frank Giroud (1993). Il mettra sept ans avant de voir concrétisé un projet plus personnel, « Ynfinis », en deux tomes (« Mayrim » et « Duel », aux éditions Clair de Lune), qu'il signe seul, mais sous le pseudonyme de Dust. On y voit une évolution vers un style de plus en plus personnel, se réclamant à la fois du réalisme classique et d'une modernité avant tout efficace. Une rencontre va décider de son avenir : avec Éric Corbeyran (« Le Cadet des Soupetard » et « Lie de Vin » chez Dargaud) va naître une solide amitié. Plusieurs projets sont mis en chantier. Le premier paraît en 2003, « Imago Mundi », pour lequel un autre ami, Achille Braquelaire, apporte la caution scientifique.
Texte et photo © Dargaud
Il est de ceux dont les bios peuvent débuter par « Déjà tout petit...», ce qui est au monde de la b.d. ce que « il était une fois...» est aux contes pour enfants. Cette histoire-ci commence à Istres, où Luc Brahy est né en 1964. Le dessin l'a toujours passionné : la publicité et le dessin de presse lui permettent d'être publié - un encouragement salutaire pour les artistes du crayon. Il n'a pas trente ans quand un éditeur (Vent d'Ouest) publie son premier album : « Zoltan », sur un scénario de Frank Giroud (1993). Il mettra sept ans avant de voir concrétisé un projet plus personnel, « Ynfinis », en deux tomes (« Mayrim » et « Duel », aux éditions Clair de Lune), qu'il signe seul, mais sous le pseudonyme de Dust. On y voit une évolution vers un style de plus en plus personnel, se réclamant à la fois du réalisme classique et d'une modernité avant tout efficace. Une rencontre va décider de son avenir : avec Éric Corbeyran (« Le Cadet des Soupetard » et « Lie de Vin » chez Dargaud) va naître une solide amitié. Plusieurs projets sont mis en chantier. Le premier paraît en 2003, « Imago Mundi », pour lequel un autre ami, Achille Braquelaire, apporte la caution scientifique.
Texte et photo © Dargaud