À 35 ans, Ken Koyama fait partie de cette génération de mangaka atypiques qui se sont d’abord illustrés sur Internet. Grâce à son frère aîné, il découvre dans son enfance les grandes séries du Shonen Jump (Dragon Ball, Jojo’s Bizarre Adventure…) et les jeux vidéo. Un de ses auteurs préférés, Tamakichi Sakura, publie d’ailleurs des gags dans Famitsu, le célèbre magazine spécialisé de Nintendo. Après le lycée, il entre dans une école d’arts graphiques. Cependant, ce n’est que lorsqu’il achète son premier ordinateur et qu’il ouvre un blog en 2009 qu’il se met vraiment à apprendre les techniques du manga. À l’époque, Ken Koyama travaille pour une imprimerie, mais son trait unique lui permet déjà de prendre des commandes. À 24 ans, il décide alors de quitter son poste pour devenir illustrateur free-lance. En parallèle, il publie des gags sur son blog, s’attaquant à divers thèmes avec habileté, humour et sans-gêne. Tout y passe : sa famille, ses amis, le sexe, les jeux vidéo… Au bout de quatre ans, ses efforts portent leurs fruits et une de ses mini-séries remporte l’adhésion du public. Le nombre de visites est multiplié par soixante en quelques mois ! L’auteur devient la coqueluche des magazines web, et c’est là que les éditeurs le repèrent. Son premier livre relié sort en 2014 et sera suivi de trois autres, dont un sur sa femme et sa fille. Ken Koyama passe à la vitesse supérieure en 2017, quand il lance le webcomic Ragnagna et moi. Un an plus tard, il cumule plus de huit millions de vues ! En 2019, c’est la consécration : Ragnagna et moi remporte le prestigieux prix Tezuka dans la catégorie recueil d’histoires courtes. Dans la foulée, l’adaptation filmique sort au Japon. Avec la simplicité, l’humour et la justesse qui le caractérisent, le mangaka a su briser le tabou des règles et libérer la parole. Il prouve que les menstruations sont l’affaire de tous, et qu’on peut en rire comme en pleurer !
Texte © Ki-oon
À 35 ans, Ken Koyama fait partie de cette génération de mangaka atypiques qui se sont d’abord illustrés sur Internet. Grâce à son frère aîné, il découvre dans son enfance les grandes séries du Shonen Jump (Dragon Ball, Jojo’s Bizarre Adventure…) et les jeux vidéo. Un de ses auteurs préférés, Tamakichi Sakura, publie d’ailleurs des gags dans Famitsu, le célèbre magazine spécialisé de Nintendo. Après le lycée, il entre dans une école d’arts graphiques. Cependant, ce n’est que lorsqu’il achète son premier ordinateur et qu’il ouvre un blog en 2009 qu’il se met vraiment à apprendre les techniques du manga. À l’époque, Ken Koyama travaille pour une imprimerie, mais son trait unique lui permet déjà de prendre des commandes. À 24 ans, il décide alors de quitter son poste pour devenir illustrateur free-lance. En parallèle, il publie des gags sur son blog, s’attaquant à divers thèmes avec habileté, humour et sans-gêne. Tout y passe : sa famille, ses amis, le sexe, les jeux vidéo… Au bout de quatre ans, ses efforts portent leurs fruits et une de ses mini-séries remporte l’adhésion du public. Le nombre de visites est multiplié par soixante en quelques mois ! L’auteur devient la coqueluche des magazines web, et c’est là que les éditeurs le repèrent. Son premier livre relié sort en 2014 et sera suivi de trois autres, dont un sur sa femme et sa fille. Ken Koyama passe à la vitesse supérieure en 2017, quand il lance le webcomic Ragnagna et moi. Un an plus tard, il cumule plus de huit millions de vues ! En 2019, c’est la consécration : Ragnagna et moi remporte le prestigieux prix Tezuka dans la catégorie recueil d’histoires courtes. Dans la foulée, l’adaptation filmique sort au Japon. Avec la simplicité, l’humour et la justesse qui le caractérisent, le mangaka a su briser le tabou des règles et libérer la parole. Il prouve que les menstruations sont l’affaire de tous, et qu’on peut en rire comme en pleurer !
Texte © Ki-oon