Gilbert Laffaille est né en 1948 à Paris. D'origine ariégeoise du côté paternel (Tarascon-sur-Ariège) et corse du côté maternel, il passe son enfance à Neuilly-sur-Seine, ville dont il ne gardera pas un bon souvenir, (d'où sa chanson Neuilly blues). Il fait des études de Lettres Modernes à l'Université de Nanterre et devient professeur de français en 1971. Il enseigne quelques années à l'École Active de Saint-Cloud puis découvre le monde en travaillant dans l'agence de voyage Asie Tours : il est accompagnateur touristique en Asie, Indonésie, Moyen-Orient et Extrême-Orient. Un souvenir de ces voyages se retrouvera plus tard dans sa chanson Petites filles de Chiang-Maï (1983), évocation sensible du tourisme sexuel. Il commence sa carrière d'auteur-compositeur-interprète en présentant ses premières chansons au cabaret Chez Georges, dans le Quartier latin à Paris. Ces chansons, abandonnées par la suite, ne seront pas enregistrées. Il se fait connaître quelques années plus tard au Centre Américain du Boulevard Raspail à Paris, lors des soirées Hootenanny, grande scène ouverte de l'époque où débutèrent également Dick Annegarn, Hervé Cristiani, Geneviève Paris, Allan Stivell, Roger Mason, Steve Waring, Eric Kristy, les guitaristes Jack Ada et Michel Haumont et de nombreux autres artistes. Il y chante ses premières chansons connues, notamment Le Président et l'éléphant, dont le texte critique de façon plaisante les voyages africains du président français (Valéry Giscard d'Estaing). Cette chanson donnera son titre à son premier album Le Président et l'éléphant, sorti en 1977. Gilbert Laffaille se produit au Printemps de Bourges en 1978 en première partie de Jean-Roger Caussimon. Son deuxième album reçoit le prix de l'Académie du Disque Français, premier d'une longue série : prix Raoul-Breton décerné par la Sacem, prix international Jeune chanson, prix de la presse internationale, grand prix du festival de Spa en Belgique (1980), et en 1994 grand prix de l'Académie Charles-Cros. Il enchaîne les spectacles et les enregistrements (une douzaine d'albums entre 1977 et 2010), Théâtre de la Ville de Paris 1979, 1981, 1983, Théâtre de l'Escalier d'Or 1985, Théâtre Déjazet 1989, Théâtre Silvia Monfort (1994), Olympia (1995), Bataclan (1996) Auditorium Saint Germain des Prés 1999, signe des chansons avec d'autres artistes (Tom du Mali avec Romain Didier, J'irai chanter avec Michel Fugain), et crée le fameux skontch (mi-sketch, mi-chanson Anomalies dans l'ego, Charlotte). En 1989, sa carrière prend une dimension internationale avec des spectacles au Japon, en Allemagne, Autriche, Suisse, Pologne, Tchécoslovaquie, Algérie, Maroc, Tunisie, Pays-Bas, Québec, États-Unis. Ses chansons sont chantées par Francesca Solleville, Véronique Pestel, Chanson Plus Bi-fluorée, Jehan, Christiane Stephanski, Michel Avalon,le groupe Entre-Deux-Caisses, Claude Astier, Gérard Pierron, Françoise Kucheida, le groupe Vies à Vie, Guillermina Motta (Catalogne), Alessio Lega (Italie), Barbara Talheim (Allemagne), Fernando Marques (Portugal), Christiane Stéphanski et Barbara d'Alcantara (Belgique) et au Japon par les chanteuses Aoyama Keiko et Naomi. Il publie deux recueils de textes aux éditions Christian Pirot: La ballade des pendules, préfacée par Claude Duneton (1994) et La tête ailleurs, préfacée par Philippe Delerm (2004). En 2005, suite à la disparition de son épouse il songe un moment arrêter la chanson. Il commence alors une série de lectures en public sur le thème de la poésie et de l'humour, notamment au Théâtre de La Vieille Grille à Paris. Puis, il publie deux albums pour la jeunesse : Comment, vous saviez pas ? avec des illustrations de Jean-Luc Allard (inspirées par sa chanson Le gros chat du marché) et un texte original Chacun son tour sur des illustrations d'Henri Galeron (2011) : 2 livres édités aux Éditions des Grandes Personnes/Patrick Couratin. En août 2011, il reçoit à Barjac le prix Jacques Douai, des mains de Jacques Bertin, en même temps que Nathalie Fortin qui l'accompagne au piano. En novembre 2013, il remplit au complet la salle de l'Européen (à Paris), ce qui lui permet de continuer à être programmé un peu partout en France, et en particulier en province. En mai 2019, il publie Kaléidoscope, préfacé par Philippe Delerm, aux éditions Christian Pirot, où se mêlent "chansons, sketches et morceaux de vie" commentés par lui-même. En novembre 2020 sort chez Traficom-Musik-EPM/Universal un coffret de 3 CD rassemblant six de ses sept premiers albums vinyls.
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Gilbert Laffaille est né en 1948 à Paris. D'origine ariégeoise du côté paternel (Tarascon-sur-Ariège) et corse du côté maternel, il passe son enfance à Neuilly-sur-Seine, ville dont il ne gardera pas un bon souvenir, (d'où sa chanson Neuilly blues). Il fait des études de Lettres Modernes à l'Université de Nanterre et devient professeur de français en 1971. Il enseigne quelques années à l'École Active de Saint-Cloud puis découvre le monde en travaillant dans l'agence de voyage Asie Tours : il est accompagnateur touristique en Asie, Indonésie, Moyen-Orient et Extrême-Orient. Un souvenir de ces voyages se retrouvera plus tard dans sa chanson Petites filles de Chiang-Maï (1983), évocation sensible du tourisme sexuel. Il commence sa carrière d'auteur-compositeur-interprète en présentant ses premières chansons au cabaret Chez Georges, dans le Quartier latin à Paris. Ces chansons, abandonnées par la suite, ne seront pas enregistrées. Il se fait connaître quelques années plus tard au Centre Américain du Boulevard Raspail à Paris, lors des soirées Hootenanny, grande scène ouverte de l'époque où débutèrent également Dick Annegarn, Hervé Cristiani, Geneviève Paris, Allan Stivell, Roger Mason, Steve Waring, Eric Kristy, les guitaristes Jack Ada et Michel Haumont et de nombreux autres artistes. Il y chante ses premières chansons connues, notamment Le Président et l'éléphant, dont le texte critique de façon plaisante les voyages africains du président français (Valéry Giscard d'Estaing). Cette chanson donnera son titre à son premier album Le Président et l'éléphant, sorti en 1977. Gilbert Laffaille se produit au Printemps de Bourges en 1978 en première partie de Jean-Roger Caussimon. Son deuxième album reçoit le prix de l'Académie du Disque Français, premier d'une longue série : prix Raoul-Breton décerné par la Sacem, prix international Jeune chanson, prix de la presse internationale, grand prix du festival de Spa en Belgique (1980), et en 1994 grand prix de l'Académie Charles-Cros. […]