Sai Ihara a toujours été un amoureux du manga. C’est à travers les œuvres de Fujiko F. Fujio, créateur du célèbre extraterrestre Doraemon, qu’il prend goût à la science-fiction. Dans un autre domaine, la vision du futur dépeinte dans les films de Terry Gilliam le fascine. Pendant ses études de lettres, il se lance dans la création de magazines amateurs, avant de trouver un poste d’assistant dans un atelier de mangaka. En 2000, il commence sa carrière de scénariste professionnel, en tandem avec un de ses amis de l’université, Hiroyuki Oshima. Ils publient plusieurs séries ensemble (Unlock, Gakuen Noise) et travaillent main dans la main jusqu’au départ du dessinateur pour la France huit ans plus tard. Sai Ihara forme alors un nouveau duo avec Hitotsu Yokoshima. Ils varient les genres en mélangeant souvent fantasy et inspirations littéraires : Bateren XX mêle samouraïs et monstres tout droit sortis de l’imaginaire de H. P. Lovecraft, quand Gunlock revisite Sherlock Holmes en mode steampunk. Avec La Guerre des mondes, Sai Ihara se lance un nouveau défi. Cette fois, il doit rester au plus près du roman d’origine, tout en le rendant accessible aux lecteurs de manga contemporain. Le seul changement qu’il se permet est de faire du narrateur un photographe professionnel, afin de lui donner un rôle actif dans le drame qui se joue. Pour gagner en réalisme, il effectue des recherches sur l’Angleterre d’antan, décrypte l’œuvre, son contexte et le message politique sous-jacent de H. G. Wells. Grâce à ses 20 ans d’expérience, il parvient à retranscrire dans toute son ampleur le génie de ce texte fondateur de la science-fiction.
Texte © Ki-oon
Sai Ihara a toujours été un amoureux du manga. C’est à travers les œuvres de Fujiko F. Fujio, créateur du célèbre extraterrestre Doraemon, qu’il prend goût à la science-fiction. Dans un autre domaine, la vision du futur dépeinte dans les films de Terry Gilliam le fascine. Pendant ses études de lettres, il se lance dans la création de magazines amateurs, avant de trouver un poste d’assistant dans un atelier de mangaka. En 2000, il commence sa carrière de scénariste professionnel, en tandem avec un de ses amis de l’université, Hiroyuki Oshima. Ils publient plusieurs séries ensemble (Unlock, Gakuen Noise) et travaillent main dans la main jusqu’au départ du dessinateur pour la France huit ans plus tard. Sai Ihara forme alors un nouveau duo avec Hitotsu Yokoshima. Ils varient les genres en mélangeant souvent fantasy et inspirations littéraires : Bateren XX mêle samouraïs et monstres tout droit sortis de l’imaginaire de H. P. Lovecraft, quand Gunlock revisite Sherlock Holmes en mode steampunk. Avec La Guerre des mondes, Sai Ihara se lance un nouveau défi. Cette fois, il doit rester au plus près du roman d’origine, tout en le rendant accessible aux lecteurs de manga contemporain. Le seul changement qu’il se permet est de faire du narrateur un photographe professionnel, afin de lui donner un rôle actif dans le drame qui se joue. Pour gagner en réalisme, il effectue des recherches sur l’Angleterre d’antan, décrypte l’œuvre, son contexte et le message politique sous-jacent de H. G. Wells. Grâce à ses 20 ans d’expérience, il parvient à retranscrire dans toute son ampleur le génie de ce texte fondateur de la science-fiction.
Texte © Ki-oon