Si c'est sur l'île de la Réunion qu'André-Jean Bonelli a entamé son parcours de médecin (lequel l'a ainsi conduit en Ardèche et au Nigeria) c'est au Canada que sa carrière d'écrivain a pris son envol. Un pays où il n'a, pourtant… jamais vécu. « J'avais expédié à plusieurs éditeurs mon premier roman. Et c'est une maison québécoise qui, la première, m'a répondu favorablement. Je lui dois d'avoir été le premier auteur de science-fiction à être publié sur ce territoire ! » Coup d'essai, coup de maître : la critique encense ce roman (intitulé Loona) à travers lequel André-Jean Bonelli fait la démonstration d'un grand esprit imaginatif, qui va en réalité, se révéler… visionnaire. Alors que nous sommes en 1974 et que le naufrage de L'Amoco Cadiz défraye l'actualité, notre médecin de campagne imagine un monde en proie à toutes sortes de pollutions mais aussi au fanatisme religieux et à certaines dérives scientifiques au premier rang desquelles les manipulations génétiques. Deux ans plus tard, c'est le thème de la désertification rurale qu'il aborde dans Le village au bout du chemin. Et la reconnaissance vient cette fois de l'adaptation, pour la télévision, de ce roman qui a en effet séduit le réalisateur Alain Quercy. Sous le titre Village, ce téléfilm est produit et diffusé par France 3 (en 1977) avec Patrick Chesnais dans le rôle principal. Deux succès qui conduisent André-Jean Bonelli à une sorte de croisée des chemins : doit-il abandonner le stéthoscope pour consacrer tout son temps à la plume ? Le père de famille (cinq enfants) fait le choix de la raison : parce qu'elle plus aléatoire que l'exercice de la médecine, la littérature attendra ! En l'occurrence : qu'il puisse faire valoir ses droits à la retraite. Au début des années 2000, quand l'heure de celle-ci a sonné, l'écrivain sort donc du placard. Celui dans lequel il a quand même continué à écrire « à temps perdu ». Mais sans publier un seul des… vingt-sept manuscrits qu'il a accumulés !
Si c'est sur l'île de la Réunion qu'André-Jean Bonelli a entamé son parcours de médecin (lequel l'a ainsi conduit en Ardèche et au Nigeria) c'est au Canada que sa carrière d'écrivain a pris son envol. Un pays où il n'a, pourtant… jamais vécu. « J'avais expédié à plusieurs éditeurs mon premier roman. Et c'est une maison québécoise qui, la première, m'a répondu favorablement. Je lui dois d'avoir été le premier auteur de science-fiction à être publié sur ce territoire ! » Coup d'essai, coup de maître : la critique encense ce roman (intitulé Loona) à travers lequel André-Jean Bonelli fait la démonstration d'un grand esprit imaginatif, qui va en réalité, se révéler… visionnaire. Alors que nous sommes en 1974 et que le naufrage de L'Amoco Cadiz défraye l'actualité, notre médecin de campagne imagine un monde en proie à toutes sortes de pollutions mais aussi au fanatisme religieux et à certaines dérives scientifiques au premier rang desquelles les manipulations génétiques. Deux ans plus tard, c'est le thème de la désertification rurale qu'il aborde dans Le village au bout du chemin. Et la reconnaissance vient cette fois de l'adaptation, pour la télévision, de ce roman qui a en effet séduit le réalisateur Alain Quercy. Sous le titre Village, ce téléfilm est produit et diffusé par France 3 (en 1977) avec Patrick Chesnais dans le rôle principal. Deux succès qui conduisent André-Jean Bonelli à une sorte de croisée des chemins : doit-il abandonner le stéthoscope pour consacrer tout son temps à la plume ? Le père de famille (cinq enfants) fait le choix de la raison : parce qu'elle plus aléatoire que l'exercice de la médecine, la littérature attendra ! En l'occurrence : qu'il puisse faire valoir ses droits à la retraite. Au début des années 2000, quand l'heure de celle-ci a sonné, l'écrivain sort donc du placard. Celui dans lequel il a quand même continué à écrire « à temps perdu ». Mais sans publier un seul des… vingt-sept manuscrits qu'il a accumulés !