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Khadra, Yasmina

Khadra, Yasmina

  • 59301
  • Moulessehoul
  • Mohamed
  • Khadra, Yasmina
  • le 03/01/1955 (ALGÉRIE)

Sa biographie

Yasmina Khadra est le pseudonyme de l'écrivain algérien Mohammed Moulessehoul. Son père, officier de l'ALN blessé en 1958, veut faire de lui un soldat en l'envoyant dès l'âge de neuf ans dans un lycée militaire, où il fait toutes ses études avant de servir comme officier dans l'armée algérienne pendant 36 ans. Durant la période sombre de la guerre civile algérienne dans les années 80-90, il est l'un des principaux responsables de la lutte contre l'AIS puis le GIA, en particulier en Oranie. Mohammed Moulessehoul choisit en 1997, avec le roman Morituri, d'écrire sous pseudonyme. Diverses raisons l'y poussent, mais la première que donne Moulessehoul est la clandestinité. Elle lui permet de prendre ses distances par rapport à sa vie militaire et de mieux approcher son thème cher : l'intolérance. Il démissionne de l'armée algérienne en 2000, pour se consacrer à sa vocation : l'écriture, et choisit de s'exprimer en langue française. Après un court passage au Mexique, il vient s'installer en 2001, en France, où il habite encore aujourd'hui. En 2002 dans "L'imposture des mots", Khadra-Moullessehoul répond aux attaques qui fustigent son passé militaire. Il choisit de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms, Yasmina Khadra, et ne révèle son identité masculine qu'en 2001 avec la parution de son roman autobiographique "L'Écrivain". Son pseudonyme féminin est effectivement composé du prénom de son épouse et l'auteur déclare, avec beaucoup d'amour, à ce sujet : "J'ai choisi le prénom de mon épouse comme pseudonyme par simple reconnaissance, par gratitude". Et son identité tout entière est dévoilée dans "L'imposture des mots" en 2002. À cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques. Parmi ses ouvrages, on peut citer "Morituri" (Baleine, 1997), "L'automne des chimères" (Baleine, 1998), "À quoi rêvent les loups" (Julliard, 1999) et "Cousine K" (Julliard, 2003), où se déploie le "style Khadra" alliant lyrisme, métaphores inattendues, dépouillement et poésie. Style qui atteint son apogée avec "L'Attentat" (Julliard), retenu par les jurys du Goncourt et du Renaudot en 2005 et titulaire du prix des libraires 2006. En 2010, l'auteur délaisse pour un temps le sujet du conflit au Moyen-Orient, au cœur des "Hirondelles de Kaboul" (2002) et "Les Sirènes de Bagdad" (2006), pour écrire un conte moral : "L'Olympe des infortunes".

Texte © Babelio

Yasmina Khadra est le pseudonyme de l'écrivain algérien Mohammed Moulessehoul. Son père, officier de l'ALN blessé en 1958, veut faire de lui un soldat en l'envoyant dès l'âge de neuf ans dans un lycée militaire, où il fait toutes ses études avant de servir comme officier dans l'armée algérienne pendant 36 ans. Durant la période sombre de la guerre civile algérienne dans les années 80-90, il est l'un des principaux responsables de la lutte contre l'AIS puis le GIA, en particulier en Oranie. Mohammed Moulessehoul choisit en 1997, avec le roman Morituri, d'écrire sous pseudonyme. Diverses raisons l'y poussent, mais la première que donne Moulessehoul est la clandestinité. Elle lui permet de prendre ses distances par rapport à sa vie militaire et de mieux approcher son thème cher : l'intolérance. Il démissionne de l'armée algérienne en 2000, pour se consacrer à sa vocation : l'écriture, et choisit de s'exprimer en langue française. Après un court passage au Mexique, il vient s'installer en 2001, en France, où il habite encore aujourd'hui. En 2002 dans "L'imposture des mots", Khadra-Moullessehoul répond aux attaques qui fustigent son passé militaire. Il choisit de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms, Yasmina Khadra, et ne révèle son identité masculine qu'en 2001 avec la parution de son roman autobiographique "L'Écrivain". Son pseudonyme féminin est effectivement composé du prénom de son épouse et l'auteur déclare, avec beaucoup d'amour, à ce sujet : "J'ai choisi le prénom de mon épouse comme pseudonyme par simple reconnaissance, par gratitude". Et son identité tout entière est dévoilée dans "L'imposture des mots" en 2002. À cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques. Parmi ses ouvrages, on peut citer "Morituri" (Baleine, 1997), "L'automne des chimères" (Baleine, 1998), "À quoi rêvent les loups" (Julliard, […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

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