Dessinateur et chanteur, poète, compositeur et interprète, François Gianolla est un artiste originaire du pays de Charleroi, région à laquelle il rend constamment hommage, en français, en wallon ou par la pointe de ses crayons et pinceaux. Marqué très jeune par la vie des mineurs, par la peine des hiercheuses dans les corons et par les formes étranges des outils industriels, il parviendra à rendre compte des multiples facettes de ce milieu, le courage, la dignité, la misère, le travail, etc. Diplômé de l’École normale provinciale du Hainaut, l’enfant de Marcinelle trouve sa voie en suivant les cours de dessin et de peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Elevé dans la religion catholique, fréquentant la Jeunesse ouvrière chrétienne, il réalise ses tout premiers dessins pour la JOC. Dessinateur-retoucheur dans un atelier d’héliogravure, il se lance dans plusieurs directions : bande dessinée, dessins politiques, illustrations. De mère wallonne et de père suisse, Gionolla se partagera, après la Seconde Guerre mondiale, entre Paris, la Suisse et Charleroi, en livrant des dessins à des journaux et à des revues comme Le Soir Illustré. Quand il s’essaye dans les aventures de Fred, Mile et Bob, facétieux personnages évoluant dans des corons, il est soupçonné de plagier les Quick et Flupke d’Hergé et abandonne le genre, privilégiant la caricature politique et humoristique, ainsi que l’illustration du pays de Charleroi où il revient vivre définitivement au début des années soixante, et où il commence à écrire, en français et en wallon. En relation avec l’Association littéraire wallonne de Charleroi, il produit de nombreux textes, poèmes, romans, chansons ou pièces de théâtre. Ses poésies wallonnes sont le plus appréciées. Dans l’Église de Nalinnes-Haies, il réalise à la fin de sa vie une sorte de chemin de croix en quatorze dessins où, au-delà de la thématique traditionnelle, il réserve une place importante au décor fait de paysages industriels.
Dessinateur et chanteur, poète, compositeur et interprète, François Gianolla est un artiste originaire du pays de Charleroi, région à laquelle il rend constamment hommage, en français, en wallon ou par la pointe de ses crayons et pinceaux. Marqué très jeune par la vie des mineurs, par la peine des hiercheuses dans les corons et par les formes étranges des outils industriels, il parviendra à rendre compte des multiples facettes de ce milieu, le courage, la dignité, la misère, le travail, etc. Diplômé de l’École normale provinciale du Hainaut, l’enfant de Marcinelle trouve sa voie en suivant les cours de dessin et de peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Elevé dans la religion catholique, fréquentant la Jeunesse ouvrière chrétienne, il réalise ses tout premiers dessins pour la JOC. Dessinateur-retoucheur dans un atelier d’héliogravure, il se lance dans plusieurs directions : bande dessinée, dessins politiques, illustrations. De mère wallonne et de père suisse, Gionolla se partagera, après la Seconde Guerre mondiale, entre Paris, la Suisse et Charleroi, en livrant des dessins à des journaux et à des revues comme Le Soir Illustré. Quand il s’essaye dans les aventures de Fred, Mile et Bob, facétieux personnages évoluant dans des corons, il est soupçonné de plagier les Quick et Flupke d’Hergé et abandonne le genre, privilégiant la caricature politique et humoristique, ainsi que l’illustration du pays de Charleroi où il revient vivre définitivement au début des années soixante, et où il commence à écrire, en français et en wallon. En relation avec l’Association littéraire wallonne de Charleroi, il produit de nombreux textes, poèmes, romans, chansons ou pièces de théâtre. Ses poésies wallonnes sont le plus appréciées. Dans l’Église de Nalinnes-Haies, il réalise à la fin de sa vie une sorte de chemin de croix en quatorze dessins où, au-delà de la thématique traditionnelle, il réserve une place importante au décor fait de paysages industriels.