Henri Parisot (Paris, 1908-1979) est un traducteur et éditeur français, qui fut ami des surréalistes. Henri Parisot est connu pour sa traduction des œuvres de Lewis Carroll, qui s'attache à trouver des équivalences en français pour les nombreux jeux de mots. Son effort sera repris avec d'autres solutions par Jacques Papy. Avant guerre, il côtoie les surréalistes auxquels il est présenté par René Char, rencontré à la librairie de José Corti. Traducteur de l'anglais et de l'allemand, il dirigea plusieurs collections : « Biens nouveaux » chez Guy Lévis Mano, « Romantiques allemands » au Mercure de France. En 1945, il collabore à la revue Fontaine de Max-Pol Fouchet, au sein d'une structure éditoriale, créant et dirigeant une collection appelée « L'Âge d'or » (1945-1947), pour publier les textes, entre autres, de ses amis surréalistes dont la couverture est illustrée par Mario Prassinos. Par l'entremise de ce dernier, il découvre le talent de Gisèle Prassinos, âgée de 14 ans, qu'il présente à André Breton et René Char. Une photographie de Man Ray les représente en train d'écouter Gisèle lisant l'un de ses textes. Il réédite aussi quelques œuvres d'Alfred Jarry. Cette collection s'interrompt en octobre 1947 et reprend en 1948, cette fois aux éditions Robert Marin, avec, entre autres, La Lampe dans l'horloge d'André Breton. En 1950, la collection part aux éditions Premières, avec une couverture de Max Ernst ; la librairie Les Pas perdus poursuit ensuite cette collection jusqu'en 1951. À partir de 1964, Parisot ressuscite sa collection « L'Âge d'or » aux éditions Flammarion, avec parfois une couverture de Max Ernst, et édite des textes romantiques, fantastiques et surréalistes rares. Il y publie ses traductions des œuvres d'Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne, Coleridge ou Leonora Carrington. Sa collection est poursuivie après sa mort jusqu’en 1992. Il dirige également la collection L'Arbitraitre aux Éditions de L'Herne où il publie des textes de Raymond Queneau, John Keats, Henri Michaux ou André Gide. Il fut aussi traducteur de Lytton Strachey. Il est également connu comme destinataire des Lettres de Rodez que lui envoie Antonin Artaud en 1945, et dont il publie une partie chez Guy Lévis Mano l'année suivante. Auparavant, il avait publié D'un voyage au pays des Tarahumaras, et Artaud lui préfaça ses traductions de Coleridge.
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Henri Parisot (Paris, 1908-1979) est un traducteur et éditeur français, qui fut ami des surréalistes. Henri Parisot est connu pour sa traduction des œuvres de Lewis Carroll, qui s'attache à trouver des équivalences en français pour les nombreux jeux de mots. Son effort sera repris avec d'autres solutions par Jacques Papy. Avant guerre, il côtoie les surréalistes auxquels il est présenté par René Char, rencontré à la librairie de José Corti. Traducteur de l'anglais et de l'allemand, il dirigea plusieurs collections : « Biens nouveaux » chez Guy Lévis Mano, « Romantiques allemands » au Mercure de France. En 1945, il collabore à la revue Fontaine de Max-Pol Fouchet, au sein d'une structure éditoriale, créant et dirigeant une collection appelée « L'Âge d'or » (1945-1947), pour publier les textes, entre autres, de ses amis surréalistes dont la couverture est illustrée par Mario Prassinos. Par l'entremise de ce dernier, il découvre le talent de Gisèle Prassinos, âgée de 14 ans, qu'il présente à André Breton et René Char. Une photographie de Man Ray les représente en train d'écouter Gisèle lisant l'un de ses textes. Il réédite aussi quelques œuvres d'Alfred Jarry. Cette collection s'interrompt en octobre 1947 et reprend en 1948, cette fois aux éditions Robert Marin, avec, entre autres, La Lampe dans l'horloge d'André Breton. En 1950, la collection part aux éditions Premières, avec une couverture de Max Ernst ; la librairie Les Pas perdus poursuit ensuite cette collection jusqu'en 1951. À partir de 1964, Parisot ressuscite sa collection « L'Âge d'or » aux éditions Flammarion, avec parfois une couverture de Max Ernst, et édite des textes romantiques, fantastiques et surréalistes rares. Il y publie ses traductions des œuvres d'Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne, Coleridge ou Leonora Carrington. Sa collection est poursuivie après sa mort jusqu’en 1992. Il dirige également la collection L'Arbitraitre aux Éditions de L'Herne où il publie des textes de Raymond Queneau, John Keats, […]