Colin Thibert, pseudonyme de Pierre Colin-Thibert, est un scénariste, auteur de roman policier et auteur pour la jeunesse français. Il a signé des pièces radiophoniques, une pièce de théâtre et est un ancien dessinateur de presse. Né en 1951 à Neuchâtel en Suisse d'un père traducteur et d'une mère bibliothécaire, Pierre Colin-Thibert fait ses études secondaires au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine (études classiques, latin-grec). Après le baccalauréat, il commence une école d’architecture intérieure et de design. Il découvre la gravure en taille-douce (l'eau-forte, le burin, la pointe sèche). Il travaille dans divers ateliers en Suisse et aux Pays-Bas et imprime les œuvres d'artistes tels que Albert Flocon, Pierre Tal-Coat, Orlando Pelayo, Hans Erni, André Tomkins… Il donne ensuite des cours de peinture, travaille sur des chantiers, devient graveur en bijouterie… Il remonte à Paris, en 1979, et se lance dans le dessin de presse et l'illustration, avec pour modèle André François. Il travaille pour une bonne vingtaine de magazines : informatiques, sportifs, syndicaux (Ça m'intéresse, Herald Tribune, Phosphore, Syndicalisme Hebdo, Tonus, Alpinisme et Randonnée), et pour des ouvrages scolaires ou techniques. Il signe en 1982 une bande dessinée, Le Goût de l'exploit (éd. Sipe). Parallèlement il commence à écrire des pièces pour la radio ("Les Mille et un jours" sur France Inter, de 1983 à 1986) et fait ses premiers pas et ses premiers sketches à la télévision grâce à Jean-Michel Ribes qui réalise alors l'émission "Merci Bernard". Il rencontre Roland Topor, Gébé, Gourio… Il abandonne progressivement le dessin de presse pour travailler de plus en plus à la télévision… (séries de dessins animés, épisodes de sitcom). Il est l'un des piliers de Maguy sur Antenne 2. Il fait la connaissance de Jean-Claude Islert vers 1986. Ils décident d'unir leurs forces pour écrire des téléfilms. Ils en ont signé une trentaine ensemble. En 1998, il signe pour le cinéma avec Jean-Claude Islert le scénario d'Une journée de merde, film réalisé par Miguel Courtois avec Richard Berry. Il entre à la Série noire en 2001 avec Noël au balcon. Il enchaîne avec Royal Cambouis en 2002 qui obtient Prix SNCF du polar du meilleur roman policier français, Nébuleuse.org en 2002, Barnum TV (2003) et Cahin-Cahos (2005). Son roman Vitrage à la corde (2007) a été adapté à la télévision en 2008 pour la série "Suite noire", par Laurent Bouhnik avec Manuel Blanc, Jacky Berroyer et Philippe Duquesne. Jean-Bernard Pouy le présente ainsi en avant-propos de son roman Vitrage à la corde : « C’est avant tout l’envie de raconter des histoires qui est à la base de ses divers romans au ton irrévérencieux, plus "noirs" que "polars". Ses récits, noirs, prémonitoires et globalement pessimistes, opposent en effet des naïfs, des petits ou des manipulés au cynisme de tous les pouvoirs. Parfait constructeur d'intrigues, il noie cette froideur narrative dans une distance, un humour, voire une loufoquerie qui font souvent penser à Donald Westlake ». Explorant de nouvelles pistes narratives, il signe en 2010 le scénario d'un album de bandes dessinées chez Sarbacane : Des chiens et des loups. Sa pièce de théâtre Le Matelas est jouée au Palais des Glaces. En 2011, chez Thierry Magnier, il entame une série de romans d'heroïc fantasy à destination de la jeunesse : Samien.
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Colin Thibert, pseudonyme de Pierre Colin-Thibert, est un scénariste, auteur de roman policier et auteur pour la jeunesse français. Il a signé des pièces radiophoniques, une pièce de théâtre et est un ancien dessinateur de presse. Né en 1951 à Neuchâtel en Suisse d'un père traducteur et d'une mère bibliothécaire, Pierre Colin-Thibert fait ses études secondaires au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine (études classiques, latin-grec). Après le baccalauréat, il commence une école d’architecture intérieure et de design. Il découvre la gravure en taille-douce (l'eau-forte, le burin, la pointe sèche). Il travaille dans divers ateliers en Suisse et aux Pays-Bas et imprime les œuvres d'artistes tels que Albert Flocon, Pierre Tal-Coat, Orlando Pelayo, Hans Erni, André Tomkins… Il donne ensuite des cours de peinture, travaille sur des chantiers, devient graveur en bijouterie… Il remonte à Paris, en 1979, et se lance dans le dessin de presse et l'illustration, avec pour modèle André François. Il travaille pour une bonne vingtaine de magazines : informatiques, sportifs, syndicaux (Ça m'intéresse, Herald Tribune, Phosphore, Syndicalisme Hebdo, Tonus, Alpinisme et Randonnée), et pour des ouvrages scolaires ou techniques. Il signe en 1982 une bande dessinée, Le Goût de l'exploit (éd. Sipe). Parallèlement il commence à écrire des pièces pour la radio ("Les Mille et un jours" sur France Inter, de 1983 à 1986) et fait ses premiers pas et ses premiers sketches à la télévision grâce à Jean-Michel Ribes qui réalise alors l'émission "Merci Bernard". Il rencontre Roland Topor, Gébé, Gourio… Il abandonne progressivement le dessin de presse pour travailler de plus en plus à la télévision… (séries de dessins animés, épisodes de sitcom). Il est l'un des piliers de Maguy sur Antenne 2. Il fait la connaissance de Jean-Claude Islert vers 1986. Ils décident d'unir leurs forces pour écrire des téléfilms. Ils en ont signé une trentaine ensemble. En 1998, il signe pour le cinéma avec […]