Après avoir fait, au début des années 90, des études en Arts et en Graphisme, François Lapierre se retrouve, comme la plupart des gens de sa génération, à faire des emplois divers. Parallèlement, il entreprend une démarche en peinture à l’acrylique qui le mènera dans différentes expositions solos et collectives. Son style dynamique de corps tendus et dansants lui vaudra maints éloges. En 1996, François débute par un heureux hasard une carrière en dessin animé, où il s’occupe de la mise en couleur des décors. En plus de lui faire rencontrer des gens merveilleux, sa fonction lui permet de se familiariser avec l’ordinateur, qui deviendra un élément moteur de sa création en bande dessiné. Bien qu’adorant son travail, François se sent éventuellement à l’étroit en dessin animé. Il trouve que trop d’intervenants entrent en jeu, pour offrir un produit généralement très dilué. Et il a le goût de raconter des histoires que son autre passion, la peinture, ne lui permet pas. Entre deux contrats de dessin animé, il plonge alors dans son rêve d’enfance : la bande dessinée. Il travaille donc à l’ébauche d’un style et d’un univers imaginé depuis longtemps, et qui deviendra Sagah-Nah. Cette série, de par sa nature graphique, est un croisement naturel des deux activités de François, à savoir la peinture et la coloration par l’ordinateur. Ses influences, mélange de BD américaines (pour son dynamisme) et européennes (pour ses textes et son graphisme) vont de Jack Kirby, Simon Bisley ou Mike Mignola à des Européens comme Fred, Andréas ou Pratt. Mais ce qui le fait surtout rêver, c’est l’univers de la mythologie et des contes, l’art primitif, et bien sûr l’histoire des Indiens d’Amérique du Nord. Tout pour entreprendre Sagah-Nah, quoi !
Texte © Soleil Poductions
Après avoir fait, au début des années 90, des études en Arts et en Graphisme, François Lapierre se retrouve, comme la plupart des gens de sa génération, à faire des emplois divers. Parallèlement, il entreprend une démarche en peinture à l’acrylique qui le mènera dans différentes expositions solos et collectives. Son style dynamique de corps tendus et dansants lui vaudra maints éloges. En 1996, François débute par un heureux hasard une carrière en dessin animé, où il s’occupe de la mise en couleur des décors. En plus de lui faire rencontrer des gens merveilleux, sa fonction lui permet de se familiariser avec l’ordinateur, qui deviendra un élément moteur de sa création en bande dessiné. Bien qu’adorant son travail, François se sent éventuellement à l’étroit en dessin animé. Il trouve que trop d’intervenants entrent en jeu, pour offrir un produit généralement très dilué. Et il a le goût de raconter des histoires que son autre passion, la peinture, ne lui permet pas. Entre deux contrats de dessin animé, il plonge alors dans son rêve d’enfance : la bande dessinée. Il travaille donc à l’ébauche d’un style et d’un univers imaginé depuis longtemps, et qui deviendra Sagah-Nah. Cette série, de par sa nature graphique, est un croisement naturel des deux activités de François, à savoir la peinture et la coloration par l’ordinateur. Ses influences, mélange de BD américaines (pour son dynamisme) et européennes (pour ses textes et son graphisme) vont de Jack Kirby, Simon Bisley ou Mike Mignola à des Européens comme Fred, Andréas ou Pratt. Mais ce qui le fait surtout rêver, c’est l’univers de la mythologie et des contes, l’art primitif, et bien sûr l’histoire des Indiens d’Amérique du Nord. Tout pour entreprendre Sagah-Nah, quoi !
Texte © Soleil Poductions