Lotfi Akalay est un journaliste et chroniqueur marocain. Il a fait ses études à Paris (maîtrise en sciences politiques). À partir de 1990 et jusqu'en 1994, il rédige de savoureuses chroniques humoristiques pour Al Bayane, quotidien de gauche, organe de la classe ouvrière, puis, sans transition, il opte pour La Vie Économique, qui passe pour être le porte-parole officieux des milieux d'affaires. En 1997 il donne des chroniques d'humeur au mensuel Femmes du Maroc. Déjà Charlie-Hebdo avait publié une de ses nouvelles, Le Candidat, sous forme de feuilleton durant l'été 1995. En mai 1996 il publie aux éditions du Seuil son premier roman, intitulé Les Nuits d'Azed. À ce jour, le livre a été traduit en huit langues : néerlandais, italien, portugais, grec, coréen, turc, chinois et espagnol. En juin 1998 il publie Ibn Battouta, Prince des Voyageurs aux éditions casablancaises Le Fennec, passionnant récit de voyages du "premier touriste du monde". Le meilleur de son talent réside sans doute aussi dans ses nouvelles, où la satire, l'humour et la fausse naïveté dissimulent mal une sensibilité attentive, un goût irrépressible du détail et de la formule, signes d'une approche personnelle du Maroc et de Tanger la légendaire, "sa" ville, de ses traditions, ses travers et ses grandeurs, de ses habitants aussi, qu'il ne cesse d'observer comme l'un des innombrables visages actuels de l'humain.
Lotfi Akalay est un journaliste et chroniqueur marocain. Il a fait ses études à Paris (maîtrise en sciences politiques). À partir de 1990 et jusqu'en 1994, il rédige de savoureuses chroniques humoristiques pour Al Bayane, quotidien de gauche, organe de la classe ouvrière, puis, sans transition, il opte pour La Vie Économique, qui passe pour être le porte-parole officieux des milieux d'affaires. En 1997 il donne des chroniques d'humeur au mensuel Femmes du Maroc. Déjà Charlie-Hebdo avait publié une de ses nouvelles, Le Candidat, sous forme de feuilleton durant l'été 1995. En mai 1996 il publie aux éditions du Seuil son premier roman, intitulé Les Nuits d'Azed. À ce jour, le livre a été traduit en huit langues : néerlandais, italien, portugais, grec, coréen, turc, chinois et espagnol. En juin 1998 il publie Ibn Battouta, Prince des Voyageurs aux éditions casablancaises Le Fennec, passionnant récit de voyages du "premier touriste du monde". Le meilleur de son talent réside sans doute aussi dans ses nouvelles, où la satire, l'humour et la fausse naïveté dissimulent mal une sensibilité attentive, un goût irrépressible du détail et de la formule, signes d'une approche personnelle du Maroc et de Tanger la légendaire, "sa" ville, de ses traditions, ses travers et ses grandeurs, de ses habitants aussi, qu'il ne cesse d'observer comme l'un des innombrables visages actuels de l'humain.